Quand la directrice de l’UNESCO ferme les yeux sur la protection des journalistes au Maroc et en Palestine

Quand la directrice de l'UNESCO ferme les yeux sur la protection des journalistes au Maroc et en Palestine

Dans un entretien accordé à l’AFP, la directrice de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a indiqué que la protection des journalistes «concerne toute la société», gouvernements comme citoyens.

Elle souligna en outre que la protection des journalistes «concerne toute la société, y compris les gouvernements qui doivent aider aux mécanismes de protection».

«Cela concerne aussi les citoyens qui doivent se mobiliser pour comprendre que cette liberté-là, celle des journalistes, c’est la leur, la possibilité d’avoir accès à une information juste, une information indépendante», a-t-elle ajouté depuis Punta del Este, dans l’est de l’Uruguay où se tient jusqu’à mercredi cette conférence annuelle, consacrée en 2022 au «Journalisme sous l’emprise numérique».

Qu’en est-t-il de la protection des journalistes chez Papa André?

S’il est primordial de saluer la rhétorique de la directrice de l’UNESCO, il en demeure légitime rappeler à cette dernière les violations de la liberté d’expression et l’emprisonnement des journalistes marocains chez Papa André Azoulay, puissant Conseiller et protecteur de sa majesté Mohamed. A-t-elle critiqué le régime oppresseur des journalistes, ou le père est le garde-fou de la dynastie qui s’est mise au service d’un autre régime d’Apartheid, à savoir l’Israël qui détient dans ses geôles une vingtaine de journalistes palestiniens porteurs d’aspirations pacifiques du Peuple Palestinien