Mohamed VI aurait fui son pays: Qui gouverne le Maroc?

Le roi M6, héritier d’un legs colonial obsessionnel impossible.

Le roi du Maroc a-t-il fui son pays ? Telle est la question que posent des millions de marocains dans le sillage du flou qui caractérise la gestion des affaires dans la Monarchie. Selon certaines sources Mohamed VI ne dirige plus le pays et aurait fui à Paris, et se trouve entre le château Betz, distant de 58 km de la capitale française, et son luxueux hôtel non loin de la Tour Eiffel.

Château Betz
Hôtel de Mohamed VI près de la Tour Eiffel acheté à 80 millions d’euros

Le site marocain Barlamane avait déjà annoncé que le Commandeur des croyants est en France depuis le premier juin dernier. Cette information a été rapportée au moment où une vidéo sur des accrochages nocturnes qui auraient eu lieu au Palais royal entre la garde royale et des militaires des FAR, a été diffusée sur les réseaux sociaux. Une information qui n’avait pas été démentie par les autorités marocaines.

Qui dirige le royaume alaouite ?

Face à la guerre de succession qui caractérise le quotidien du Palais Royal, depuis plusieurs mois après la maladie de Mohamed VI, l’exécution de la princesse Lalla Selma la divorcée du Roi et mère du prince héritier, soupçonnée d’avoir entretenu des liens non tolérés avec le Consul de France à Tanger Denis François, et qui s’est suicidé le jeudi 19 novembre 2020, il est légitime de s’interroger sur la personne ou le clan qui dirige le Maroc ? Lire: https://algerie54.dz/2020/11/19/maroc-palais/

Pour un nombre important d’experts de la vie politique au Maroc, le véritable Roi est le super conseiller de la monarchie à savoir André Azoulay, renforcé dans sa mainmise sur le pouvoir par la normalisation avec l’entité sioniste. Le super Conseiller de Hassan II puis de son fils Mohamed VI, détient tous les clés de la gestion de la monarchie et à tout le temps œuvré à faire du Maroc une base-arrière de l’infiltration de l’entité sioniste au Maghreb, le continent africain et le Sud de la Méditerranée et avait réussi au passage à faire des services de renseignements marocains une succursale du Mossad, via des accords militaires et sécuritaires tout à l’avantage des plans de l’hégémonie sioniste.

André Azoulay, l’artisan de la normalisation avec l’entité sioniste

Aujourd’hui, il est clair, que la grave crise économique que traverse le royaume menace son existence. Si la balance commerciale continue au rythme affiché durant le premier trimestre 2022, le Maroc se trouvera en cessation de paiement d’ici la fin de l’année en cours ou la dette extérieure dépassera le PIB marocain de l’ordre de 124 milliards de dollars. Cette situation ne sera qu’au profit de l’entité sioniste et ses instruments financiers pour mettre la main sur la « dynastie » et le Commandeur qui sera contraint de brader ce qui reste de son pays. Ceux qui tentaient de nous faire croire que l’économie marocaine est attractive, se réveilleront avec la chimère que la véritable  situation économique de ce pays est presque identique à celle de la Somalie ou le Sri Lanka. Ainsi, et excepté les 900 millions de dollars que récolte annuellement le commandeur et sa cour, le Marc a été bradé aux multinationales, et le PIB affiché est gonflé par l’écriture comptable de ces entités internationales qui transfèrent des dizaines de milliards de dollars vers Paris, Londres, New York et Madrid, sachant que ces multinationales sont bénéficiaires à titre gracieux des facilités fiscales, parafiscales, terrains et une ain d’œuvre à bon marché.

L’énigme de la famille Azaiter

Selon le journal ibérique, El Confidentiel ; la famille du souverain mène aujourd’hui une campagne contre les quatre frères boxeurs Azaitar, accusés de kidnapping du Roi. Selon la même source, le souverain n’a pas passé les vacances d’été avec sa famille  contrairement à ses habitudes, confirmant les informations selon lesquelles, Mohamed VI est sous influence des frères Azaitar . Cette situation n’a pas plu à ses proches et à ses proches conseillers comme Fouad Ali El Hima, et Abderraouf Hammouchi, directeur général de la sureté dont le pouvoir est plus influent que celui du ministre de l’Intérieur. Ces derniers ont ordonné aux médias qui leur sont inféodés comme Hespress de mener une campagne de dénigrement à l’égard des frères Azaitar.

« L’appareil d’État du #Maroc lance une campagne de défenestration de la « nouvelle famille » de Mohammed VI. Son but est de sauver une #monarchie en voie de décomposition suite au quasi-kidnapping du roi par les 4 frères Azaitar que vivent avec lui au palais » lit-t-on dans un post diffusé par le journaliste espagnol Ignacio Cembrero.

La fortune du Roi

Le souverain marocain considéré comme l’un des chefs d’Etat les plus riches du monde. Sa fortune vient essentiellement du trafic de drogue, du trafic des traites humains, du tourisme sexuel et des parts récoltés dans les entreprises publiques comme celles du fer, phosphate, les télécommunications, la construction; les travaux publics, l’immobilier , les assurances et  les marchés publicitaires. Les rentrées viennent des activités de Royal Holding qui devient Al Mada . Elle occupe une place toujours plus prépondérante dans l’économie marocaine, d’autres membres de la famille royale partent eux aussi à la conquête de créneaux toujours plus diversifiés : immobilier, tourisme, enseignement supérieur et même industrie aéronautique. Le secrétaire particulier du roi et patron d’Al Mada, Mounir el-Majidi, n’est pas en reste. Etrangement, Al Mada n’est pas coté en bourse, et ses mouvements de transferts de fonds échappe à tout contrôle.

Mohamed VI cité dans le scandale de Panama Papers

Les marocains n’ont jamais été surpris d’apprendre que leur commandeur était bel et bien un habitué des transactions financières offshores des îles Vierges. Le scandale Panama Papers a révélé au grand jour que  Mohammed VI, roi du Maroc, a choisi une certaine discrétion pour quelques transactions privées : il a acheté un bateau et investi dans une société cotée à la Bourse de Casablanca par le biais d’une société des îles Vierges britanniques, SMCD Ltd.

Lalla Hasna, la soeur du roi, impliquée dans Panama Papers

Une autre société lui a facilité l’achat et la rénovation d’un hôtel particulier à Paris. Ces structures offshore, qui masquent les ayants droit véritables, ont été montées par le cabinet panaméen Mossack Fonseca. Les « Panama Papers », consultés par le journal Le Monde et ses partenaires, permettent d’affirmer que le roi était bel et bien le bénéficiaire des montages.