COP27: l’ONU enquête sur des prétendues accusations sur la « surveillance » de la délégation allemande par les égyptiens

La ministre allemande de la Coopération économique et du Développement, Svenja Schulze, aux côtés de l'ancien parlementaire ghanéen Henry Kwabena Kokofu, ce lundi à Charm El-Cheikh. (Peter Dejong/AP)

L’ONU, en charge de la sécurité de la COP27 organisée à Charam Al Cheikh en Égypte, a annoncé ce lundi 14 novembre  enquêter sur des « violations du Code de conduite » par la police égyptienne, après que la délégation allemande s’est dite « surveillée ».

L’Egypte, qui comptait briller sur la scène diplomatique internationale avec ce sommet du  COP27, est, après une semaine de sommet mondial sur le climat, est sous les projecteurs des critiques des ONG des droits de l’hommes. Sur place, la délégation allemande et des militants présents sur place s’inquiètent des méthodes de surveillance de la part des autorités égyptiennes.

Depuis le début du sommet à Charam Al-Cheikh le 6 novembre, de nombreux militants se sont plaints d’«interrogatoires», de «filatures» et des conditions draconiennes imposées à l’organisation de manifestations. La police fédérale allemande aurait averti la délégation de son pays présente à la COP 27 que ses membres pourraient faire l’objet d’espionnage par des agents de sécurité égyptiens.

Est-ce une opportunité pour ternir l’image de l’Egypte?

A l’instar du Qatar qui abrite dans moins d’une semaine le mondial 2022, sujet de toutes les critiques occidentales acerbes au sujet du prétendu respect des droits des travailleurs issus des pays du tiers-monde, l’Egypte n’est pas aussi épargné sur le volet du respect des droits de l’homme, malgré que Le Caire est loin d’être sanctionné lorsqu’il s’agit de l’achat d’armes.

Il est clair, que l’exigence de la libération de l’activiste anglo-égyptien Alaa Abdel Fattah,est une carte de chantage des occidentaux pour faire céder le Rais égyptien sur un dossier bien précis. Si réellement le président français Emmanuel Macron est soucieux du respect des droits de l’homme, il devrait libérer le militant libanais Ibrahim Georges Abdallah qui avait purgé sa peine depuis 1999, idem pour le premier ministre britannique dont le pays est connu pour être le bastion des activistes des groupes terroristes, comme Rachad, Front d’Al Nosra et autres.

 

 

 

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