Franchement, c’est la 1ère fois que j’entends ce nom. Un quidam inconnu !
Je tape ce nom « Boumediene Sid Lakhdar » sur Google, je ne trouve rien de sensationnel à son sujet sauf 25 articles sur 3 ans (2020 / 2022) publié dans le « Quotidien d’Oran » : « Noël, du julien au grégorien », « Halloween, l’histoire d’une double récupération », « Charles III, une suite aux rois maudits d’Angleterre ? », « Le ciel, rêvons-le cet été : Comète, la madame Irma du ciel », « Les anti-vaccins, gentils illuminés ou dangereux activistes ? « Professeur Didier Raoult : du débat scientifique au débat irrationnel », etc. Mais aucun sur l’Algérie … Avec ses quelques articles cités et ses commentaires sur son Facebook, on peut avoir une idée sur ce personnage qui nous paraît plutôt écrire pour supporter des frustrations et des échecs en faisant dans la soumission à un ordre qu’il a choisi (celui de l’ex-colon), l’opportunisme et la fanfaronnade. Une grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf !
Un opportuniste déplacé, fruit d’une frustration
Opportuniste afin de tirer le meilleur parti des circonstances parce qu’il sort apparemment d’on ne sait quelle tour régentée par les officines partisanes de « l’Algérie Française » pour nous débiter des stupidités sur un sujet qu’il ne connaît pas, à savoir l’Histoire de l’Algérie notamment la période de l’Émir Abdelkader, considéré comme père de la nation algérienne, que l’Algérie s’emploie à rendre ses lettres de noblesse par la construction d’un important complexe culturel, que doit dominer sa statue, en son honneur à Oran.
Les harkis et les partisans de l’Algérie française disent aussi, aujourd’hui, « Notre Algérie » à l’exemple du biterrois, encore maire jusqu’en 2026, auteur du livre « Vive l’Algérie française ».
Qui est crétin encore quand il dit (ironiquement) « L’âge avançant, je me lève de plus en plus tôt. Je vais aller à la mosquée pour la prière de l’aube. Le Grand invisible ouvre tôt son commerce. ». Défier Dieu comme preuve de courage et d’intelligence n’est autre que de la cochonnerie, un blasphème dû à un manque d’éducation et d’incivilité !
Qui est crétin, sans fin, quand il écrit « ils vous ont coupé Internet, ils m’ont coupé le zizi. Je vous l’ai déjà dit mille fois. Ce pays aime bien trancher dans la délicatesse » … Là, on comprend un peu mieux une des causes de son traumatisme… !
Enfin, son Facebook même parcouru rapidement, permet de deviner que l’on a à faire à un drôle de personnage, un pauvre bougre impuissant, détaché de la réalité, désorienté par des problèmes psychologiques tels les refoulements et les frustrations.
Un fanfaron « démocrate et humaniste »
Prenons son papier intitulé « Ya si Boumédiene ! » qu’il a publié en février 2019, sur « Le Matin d’Algérie » ; un média « anti pouvoir » « anti tout » (en reprenant son qualificatif) quand il traite de l’Algérie. Un article, qui peut être lu intégralement en cherchant son titre sur Google.
Il introduit son texte ainsi « Le Président Macron veut définitivement contrôler les injures, menaces et insultes sur Internet, particulièrement sur les réseaux sociaux. C’est l’une des frontières de liberté totale qui reste hors du droit (dans une grande partie de son expression), dans sa régulation comme dans les sanctions pénales et civiles. En finira-t-on avec l’anonymat ? » ……. Cela montre qu’il est en parfaite ligne avec le coup d’arrêt que souhaite le Président Macron tout en souhaitant l’étendre aux « anonymes ».
Pour Sid Lakhdar, à cause des jeunes qui se suicident suite « au harcèlement anonyme sur les réseaux sociaux » et des « fakes news » qui « déstabilisent l’information et donc les démocraties », cela justifie une régulation restrictive. Cela permet de mettre également un terme aux actions du « monde des plus barbares et dangereux comme la propagande islamiste et de bien d’autres comme les révisionnistes, les partisans de la thèse du complot et les « anti-tout ».
Selon lui, le dilemme dans les démocraties « trop réglementer étouffe cette liberté, la laisser faire sans règles crée la jungle et détruit les démocraties » ne doit pas empêcher la nécessité d’y inclure l’anonymat car, d’après lui, « l’anonymat qui permet tous les excès sans en assumer les responsabilités…est une plaie et une lâcheté sans nom, elle ne pourra plus longtemps s’exercer dans des territoires et des supports qui sont dans le périmètre du droit et de la démocratie. » il poursuit « Ainsi, lorsque je suis violent contre le régime militaire algérien et ses acolytes, ils n’auraient effectivement pas la même protection territoriale et de droit, ce qui les légitimeraient dans leur anonymat.»
On déduit donc que pour « Sid Boumedienne » l’anonymat se justifie quand il fustige les « dictatures » mais pas dans les « démocraties » comme chez lui… C’est ce que l’on comprend…sauf s’il décèle de notre « déduction et compréhension » une insuffisance dans la langue de Molière que lui maîtrise mieux que ses détracteurs dont il critique les fautes d’orthographe et le « baragouinage » comme « Ji soui sourpri de tui ».
Il dit sur l’un d’eux : « cet énergumène a quarante ans de retard et, surtout, c’est la plus vieille technique pour dissimuler un français déplorable sous le couvert de l’humour linguistique »
Il recommande ensuite aux anonymes de sortir « des caniveaux des bas des articles » pour le « regarder en face » et qu’en signant de leur nom ils doivent « rédiger en bon français » (comme lui) tout en prenant des « responsabilités juridiquement »
Il ne cite rien des propos de ces contradicteurs et détracteurs et ne fait aucun commentaire sérieux pour les contredire !
« Ya si Boumédiene » que répondez-vous à ceux qui vous « violente intellectuellement » en particulier à M. Rafaa, qui n’est pas anonyme, et quel sort vous leur réservez en votre qualité « d’humaniste », mais aussi en « humaniste parfois violent (intellectuellement) contre les ennemis de l’humanisme » comme vous le précisez ?
Amar Djerrad