Le Chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum a indiqué ce lundi peu avant le début des travaux de la 12ème session du Conseil d’association Algérie-UE par visioconférence, « que toutes les mesures de la révision de l’Accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne se font toujours sur la base de « l’équilibre », affirmant « qu’il y a une volonté de dialogue de part et d’autre »
« En tant que négociateurs Algériens nous sommes assez conscients des manquements en matière de l’application de l’accord d’association notamment dans son aspect commercial. L’essentiel qu’il y a une volonté de dialogue de part et d’autre et il est évident que quand il y a déséquilibre nous intervenons pour le corriger », a déclaré M. Boukadoum à l’APS, faisant observer à ce sujet « que le message de l’Algérie est bien reçu par la partie européenne ».
Selon le chef de la diplomatie algérienne, « tous les partenaires européens (France, Italie-Hongrie, Portugal Allemagne…) ayant séjourné récemment en Algérie sont conscients de ce déséquilibre, et ils ont abordé cet accord en prélude de la réunion d’aujourd’hui ».« Les relations de l’UE avec l’Algérie sont vitales. L’Algérie est la porte de l’Afrique, l’Algérie est aussi un facteur de stabilité dans la région et elle est aussi un marché de 45 millions d’habitants », a souligné le ministre, notant que « l’accord est aussi vital pour l’Algérie particulièrement en termes d’investissement ».
« L’Algérie et l’Union européenne vont continuer dans la mise en œuvre de l’accord d’association » qui « ne concerne pas que l’aspect commercial mais d’autres aspects globaux », a-t-il assuré.
Au sujet de la dernière résolution du parlement européen sur la situation des droits de l’homme en Algérie, M. Boukadoum a affirmé que » l’Algérie sera toujours là pour dénoncer vigoureusement avec force de pareilles résolutions, et ce, malgré les bonnes relations qu’elle entretienne avec les pays de l’Union ».
Le communiqué de l’UE
L’union Européenne par l’intermédiaire de sa délégation à Alger, a diffusé ce lundi, un communiqué dans lequel elle exprime sa volonté de renforcer son partenariat avec l’Algérie, sans évoquer la suite prévue à l’accord d’association avec l’Algérie qyui souhaite une révision, alors qu’un bon nombre d’experts nationaux souhaiteraient sa non reconduction le qualifiant même d’un accord capitulation qui hypothèque le développement socioéconomique.
Au sujet de la dernière ingérence du parlement européen, le communiqué de l’UE, abonderait dans le même sens puisqu’il évoque la nécessité de respect des engagements internationaux liés à l’etat de droit et au respect des droits de l’homme et libertés fondamentales