Analyste financier et ancien ministre, Abderrahmane Benkhalfa, estime que les traitements conjoncturels de l’économie ne peuvent pas remplacer les trainements structurels.
Invité, dimanche, de la rédaction de a Chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Benkhalfa indique que nous changeons trop les règles de l’investissement, alors que partout ailleurs les règles sont stabilisées pour dix voir vingt ans. «L’Algérie accuse quelques décalages et disfonctionnements dans ce domaine » ajoute t-il.
M. Benkhalfa, dit, qu’il y a trop de textes d’application. «Lorsque un texte de loi est promulgué, la série des textes d’applications faits que l’applicabilité des textes est lointaine » explique t-il appelant, à cette occasion, à la révision de notre ingénierie juridique.
Evoquant le code de l’investissement, l’invité estime que celui-ci, doit consacrer une ouverture de l’économie qui est essentielle, parce que développe t-il, notre économie est resté, pendant une longue période, trop fermer sur elle-même. « La preuve à l’intérieur du pays nous avançons valablement notamment dans certains secteurs comme l‘agriculture, mais au plan international nous n’avons pas l’attractivité souhaité », regrette t-il.
Pour lui, l’Algérie doit investir un peut plus dans la capacité de lobbying en affirmant que dans tous les pays, y compris les pays africains, les relances économiques font l’objet d’un marketing et d’un lobbying au plan international pour ajuster les flux d’investissement internationaux.