Le 12 mars prochain, la Confédération Africaine de Football décidera du nouveau président qui le dirigera pour les prochaines quatre années, pour succéder au malgache Ahmad Ahmad réhabilité par le TAS depuis le 29 janvier dernier, après avoir été suspendu le 19 novembre 2020 par la Commission d’éthique de la FIFA.
Au vu des forces en présence pour la course au poste de président de la CAF, il s’avère, que le milliardaire sud-africain, Patrice Motsepe 59 ans part favori, malgré les candidatures d’Ahmad Ahmad (Madagascar) Ahmed Yahya (Mauritanie) Augustin Senghor(Sénégal), Jacques Anouma( Côte d’Ivoire).
Le candidat sud –africain qui part en favori pour l’élection du 12 mars prochain au Maroc, devrait bénéficier du soutien des 14 fédérations de l’Afrique Australe, des fédérations de l’Afrique de l’Est, et surtout de l’Algérie, dont la candidature du président de sa fédération FAF, Kheireddine Zetchi avait été rejetée pour des fausses déclarations.
L’Algérie aurait décidé de soutenir la candidature du sud-africain Patrice Motsepe , pour éviter la réélection du malgache Ahmad Ahmad, pro-marocain et qui s’était positionné en hostilité à l’Algérie. La victoire du sud-africain, donné comme favori de la FIFA, sera bien vu à Alger, dans la perspective des prochaines échéances du renouvèlement des structures footballistiques de la CAF.
Les soutiens d’Ahmad Ahmad, dans le flou
Les soutiens du candidat sortant, le malgache Ahmad Ahmad dont le pays hôte de l’élection du 12 mars prochain, sont dans le flou, en attente de la décision finale du TAS, prévue le 8 ou le 9 mars prochain.
Ces mêmes soutiens devraient opter pour l’un des candidats en lice, sachant que le malgache a peu de chance, puisqu’il ne bénéficie plus du soutien de la FIFA comme en 2017. Avoir le soutien de la FIFA, c’est avoir un gage de succès