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Le Mali accuse la France de financer le terrorisme

Interviewée par Sputnik, une source malienne accuse la France de financer le terrorisme après la libération de deux otages par le GSIM, une branche de Daech.
.Cependant, tout en se réjouissant de la libération des otages, Olivier Dubois de nationalité française et de  Jeffrey Woodke, de nationalité américaine, le gouvernement malien de transition semble dénoncer avec véhémence les conditions ayant permis de les libérer, a fait savoir la même source.
Selon le renseignement malien, cette libération n’a été obtenue qu’en contrepartie du versement par les autorités françaises de « millions d’euros » aux terroristes du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), une branche de Daech*.
« Il est important de rappeler qu’en application des normes internationales pertinentes, notamment la résolution S/RES/2462(2019) du Conseil de sécurité des Nations unies, il est demandé aux États d’empêcher les terroristes de tirer profit, directement ou indirectement, du versement de rançons », a souligné la source.
Selon elle, le montant payé par la France sera utilisé par les terroristes pour en recruter d’autres et s’équiper en armement, au moment où ils subissent de lourds revers de la part des Forces armées et de sécurité maliennes.
Le Président nigérien Mohamed Bazoum « fait semblant de lutter contre le terrorisme, en envoyant son chef d’état-major général des armées au Mali pour promouvoir la coopération militaire. Quelques semaines après, il contribue activement à la libération d’otages, contre paiement de rançon. Une ressource financière qui renforcera les terroristes », est persuadée la source de Sputnik.
« Cette action illustre encore le rôle de la France dans la promotion du terrorisme international », martèle le responsable. Selon lui, « elle ne cesse d’entraver le traitement de la demande du Mali, appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à tenir une session spéciale afin de présenter les preuves de l’implication de la France dans la promotion du terrorisme au Mali ».
Pour lui, il s’agit d’un « fait grave de la part d’un État membre permanent du Conseil de sécurité à l’origine de la déstabilisation du Mali et du Sahel ».

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