Après avoir servi de tribune pour la médiatisation de l’organisation terroriste de l’AQMI et son chef Abou Obeida Youssef al-Annabi, France 24, et son « spécialiste » du terrorisme Wassim Nasr,récidive pour offrir un reportage sur la province syrienne d’Idleb, bastion du terrorisme, sous forme de blanchiment du terrorisme qui ravage la Syrie depuis 12 ans.
Si la France avait soutenu le terrorisme en Syrie via le cimentier Lafarge, qui avait financé les groupes terroristes actifs dans cette région, comme l’indiquent les propos scandaleux de son ancien ministre des affaires étrangères Laurent Fabius qui estimait que le groupe terroriste d’Al Nosra fait du bon boulot en Syrie, il en demeure que le média du Quai d’Orsay France 24 ouvre aujourd’hui sa tribune pour « blanchir » les crimes des chefs terroristes Abou Maria al-Qahtani, Abou Mohamad al-Joulani et Abou Ahmad Zakour.
Deux mois après avoir diffusé l’interview du chef terroriste de l’ AQMI, en l’occurrence Abou Obeida Youssef al-Annabi, successeur du sinistre Abdelmalek Droukdel, France 24 dépêche son expert-maison du terrorisme Wissam Nasr, pour la confection d’un reportage à Idleb dans le nord-ouest de la Syrie, contrôlée par les groupes terroristes soutenus par l’Occident. Le spécialiste maison du terrorisme de France 24 rapporte s’être entretenu avec Abou Mohamed al-Joulani, le chef terroriste HTC, branche syrienne d’Al-Qaïda et qui n’a rien à envier aux émirs de Daesch, comme Abou Bakr Al Baghdadi.
Abou Maria al-Qahtani, Abou Mohamad al-Joulani et Abou Ahmad Zakour
Ce qui nous accorde le droit de s’interroger sur les facilités offertes par France 24 et son expert du terrorisme de Wissam Nasr, en matière de prendre contact avec les chefs terroristes comme Al Joulani, et Youssef al-Annabi, sans être inquiété outre mesure par les autorités internationales compétentes en matière de lutte contre le terrorisme.
Il convient de souligner, que cette sortie médiatique de France 24 (média indésirable au Mali et Burkina Faso, accusé de désinformation) survient au lendemain d’indicateurs du retour de la stabilité et la paix en Syrie, dans le sillage du climat d’apaisement et de rapprochement entre Ankara et Damas.