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Gouvernement-Walis: réaliser l’équilibre territorial à travers un développement « intégré, cohérent et durable »

Les participants à la rencontre Gouvernement-walis ont recommandé, dimanche à Alger, d’adopter un développement « intégré, cohérent et durable » pour traiter la problématique de l’équilibre territorial.

Les participants au 2e atelier de la rencontre sur le « Développement territorial équilibré » ont souligné que « le traitement de la problématique de l’équilibre territorial passe par un développement intégré, cohérent et durable, dans le cadre d’une stratégie nationale inclusive aux contours clairs ».

Les responsables et experts ayant pris part à cet atelier ont plaidé pour le renforcement de l’attractivité de l’investissement à travers l’exploitation des ressources des différentes régions du pays.

Les participants ont insisté, à cet égard, sur l’impérative mise en œuvre et actualisation des orientations stratégiques du Schéma national de l’aménagement du territoire (SNAT), en prorogeant les délais de mise en œuvre de ce Schéma à long terme (2040) et en mettant en place un programme de rattrapage pour les wilayas du sud.

Les animateurs de cet atelier ont relevé l’importance de parachever les projets des nouvelles villes, à l’instar des villes de Boughezoul et de Hassi Messaoud, ainsi qu’à la mise en place de plans de développement, notamment pour les régions montagneuses.Aussi, ont-ils souligné la nécessité de parachever le plan d’aménagement des villes frontalières où il convient de créer des zones franches pour renforcer l’échange commercial avec les pays du voisinage.

Les participants à cet atelier ont recommandé un nouveau découpage administratif pour la création de nouvelles wilayas, daïras et communes et le recensement des ressources et des énergies des différentes régions, tout en élaborant des plans de développement pour l’investissement.

Dans le domaine agricole, l’accent a été mis sur l’importance de la classification des espaces de production agricole pour réaliser la sécurité alimentaire, développer les industries manufacturières et la production céréalière et oléicole pour réduire la facture d’importation, en recourant aux nouvelles technologies.

Concernant le dossier de l’emploi, les participants ont plaidé pour la révision des statuts avec la mise en place de mesures incitatives, notamment pour certains postes dans les régions isolées. Ils ont aussi appelé à revoir le système de recrutement dans les régions du sud et des hauts plateaux.

Ils ont également souligné la nécessaire levée du gel de l’activité de transport collectif et de transport des marchandises au niveau des régions rurales de même que celui des activités économiques dans la région de Hassi Messaoud, décidé en 2005.

Dans le secteur de l’éducation, ils ont préconisé l’introduction de mécanismes incitatifs au profit des entreprises pour l’intégration des diplômés du secteur de la formation professionnelle et la réalisation de groupes scolaires comprenant tous les cycles avec la généralisation de la restauration scolaire et le renforcement du transport scolaire.

Dans le secteur de la santé, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer les soins de santé et de doter le parc automobile de cliniques mobiles et d’ambulances.

Au sujet du développement des dix nouvelles wilayas, les participants à ce 2e atelier ont insisté sur l’impératif de renforcer le recrutement externe avec la mise en place de mesures incitatives.

Ils ont aussi préconisé la mise en place d’un programme de rattrapage et de mise à niveau en matière de développement et la réalisation d’infrastructures.

Les intervenants ont également appelé à l’élaboration d’un plan d’investissement selon les spécificités de chaque région, insistant sur l’importance de la concrétisation de la démocratie participative et l’activation du rôle du conseil consultatif communal.

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