La décision d’autoriser l’importation de moteurs de navires de pêche de moins de cinq ans, entrera prochainement en vigueur, a révélé mercredi un responsable au ministère de la Pêche et des Productions halieutiques.
Invité de la Chaîne 1 de la Radio algérienne, le directeur de la réglementation, des litiges et de la promotion sociale au ministère, Lakhdar Aliane a indiqué que le texte réglementaire relatif à cette mesure, prévue dans la loi de finances 2024, avait été finalisé et sera prochainement publié après son approbation par le Secrétariat général du gouvernement (SGG).
Affirmant que cette décision va permettre de rénover une partie de la flotte de pêche dont plusieurs navires souffrent de pannes moteur, le même responsable a rappelé la difficulté de les réparer localement en sus du manque de producteurs de ce type de moteurs sur le marché national.
Cette décision s’inscrit dans une série de mesures visant à renforcer les capacités de la flotte nationale de pêche, y compris l’ouverture de l’importation de navires de pêche en haute mer de moins de cinq ans.
Dans ce cadre, M. Aliane a affirmé que cette décision renforcera la flotte nationale composée de 6.000 navires, par des grands navires capables de pêcher en haute mer. La flotte nationale manque de ce type de navires de grande capacité équipés de matériel spécialisé et d’une technologie de pointe. Ainsi, la décision prise va contribuer à améliorer la situation des professionnels du secteur.
Le responsable a, par ailleurs, évoqué l’importance de la mise en place de coopératives, notamment par rapport à la création d’un rapprochement professionnel permettant la réalisation d’une complémentarité fructueuse dans le secteur.
En effet, le ministère de la Pêche et des Productions halieutiques a recensé plus de 59 coopératives réelles activant à travers le territoire national, couvrant plusieurs domaines d’activité, ajoutant qu’un travail est en cours pour augmenter ce chiffre.
Evoquant par ailleurs l’investissement en matière de pêche et d’aquaculture, le responsable a souligné l’intérêt accordée au secteur, notamment à travers les facilitations octroyées qui ont permis l’augmentation du nombre de projets à plus de 40 projets de production dans le domaine de l’aquaculture marine, et à 52 projets de production d’aquaculture d’eau douce.