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En raison des liens avec la pédophilie masculine au Maroc: le diplomate Philippe Cazenave, limogé quelques heures après sa nomination directeur de protocole à l’Elysée

Ali Lamrabet, journaliste , ancien diplomate marocain, et opposant au régime du Makhzen, a annoncé sur son compte Twitter , que Philippe Cazenave,l’ancien consul général de France à Marrakech a été limogé  le même jour de sa nomination en tant que directeur du protocole d’État au Palais de L’Elysée

« l’ancien consul général français dans la cité ocre, ou Marrakech, la capitale du tourisme marocain, Philippe Cazenave, vient d’être limogé le même jour de sa nomination en tant que directeur du protocole d’État » lit-t-on dans le tweet. Philippe Cazenave organisait dans sa résidence, aux frais des deniers français, des orgies en compagnie de prostitués masculins.

Outre la corruption, le trafic de drogue, le royaume est connu pour être le fief de la pédophilie internationale, une pratique au service du Makhzen, et ce n’est pas étonnant si le Commandeur avait  gracié un pédophile espagnol  Daniel Galvan Vina,interpellé ensuite en France.

Il est à rappeler, que Philippe Casenave a été nommé mardi 02 mai directeur du protocole d’État. Poste qu’il ne conserva que quelques heures.

Attaché au Quai d’Orsay, où il dispose d’un joli bureau avec vue sur la Seine, le directeur du protocole, témoin privilégié de toutes les histoires, petites et grandes, est aussi présent à l’Elysée, dans l’aile ouest du Palais, où il veille à l’organisation des dîners d’État, visites royales ou de visites de chefs d’État étrangers. En chef d’orchestre, il suit en première ligne tous les événements diplomatiques internationaux auxquels participent le président de la République, la Première ministre et la ministre des Affaires étrangères, et organise leurs déplacements à l’étranger.

Son limogeage est lié aux révélations de 3 diplomates ,entraînant l’ouverture d’une enquête « express ». Et le pot aux roses fut donc découvert. La nomination de Philippe Casenave à ce préstigieux poste de directeur du protocole d’État en avril dernier soulève des questions sur les critères du profil et l’efficacité du processus de contrôle au Quai d’Orsay.

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