Le Maroc refuse d’assumer sa responsabilité pour le crime perpétré sur les enfants sahraouis et dévoiler les lieux de tous les Sahraouis victimes de disparition forcée depuis l’invasion marocaine sur le territoire du Sahara Occidental en 1975 comme arme de guerre, accuse le président de l’Association des disparus sahraouis .
Le Maroc a toujours refusé de faire la lumière sur les camps de détention des Sahraouis, a-t-il indiqué mercredi sur les ondes de la radio chaine 3, ajoutant que « sous la pression de l’opinion internationale, le royaume a cédé pour dévoiler certaines exactions », estimant que « le taux des disparitions est le plus grand à travers le monde ».
« C’est la conclusion à laquelle est arrivé le chargé d’investigation le professeur Kermausteïn de l’université des pays bas en 2012 », dit-il.
M. Omar Abdeslam déplore que qu’il y a plus 4500 cas de disparus desquels pas moins 500 détenus sont encore disparus. Il rappela que l’approche menée par les forces d’occupation a été de nier l’existence de ces disparus jusqu’en 1992. Et jusqu’au cessez-le-feu, le Maroc n’a libéré que 300 individus.