Le Maroc aurait décidé de rompre ses relations diplomatiques avec l’Allemagne après que l’emblème de la République Arabe Sahraouie Démocratique RASD, ait été hissée sur le parlement allemand à Berlin le Bundestag
Cela intervient une journée après que Rabat ait décidé de « suspendre tout contact » avec l’ambassade d’Allemagne au Maroc, en raison de «malentendus profonds» avec Berlin sur la question du Sahara occidental, ont indiqué lundi des sources diplomatiques marocaines.
Succès sahraoui, et campagne marocaine hostile à l’Algérie
Il est certain, que ce rebondissement, est un grand succès diplomatique pour la RASD, et un succès pour le droit international, défendu par l’ogre allemand et qui pèsera sans aucun doute à l’avenir dans la position de l’Union Européenne, malgré que le régime du Makhzen, via ses relais médiatiques tentent bien que mal de minimiser le rôle de l’Allemagne, première puissance économique de l’Europe.
Bien entendu, le régime marocain du Makhzen, n’a pas pris de temps pour s’attaquer à l’Algérie, qui vient par la voix de son président, Abdelmadjid Tebboune,réitérer sa position en faveur de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au peuple sahraoui, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Quand le Maroc considère l’Algérie comme nation ennemie
Les provocations du régime du Makhzen à l’égard de l’Algérie, n’ont pas pris de répit ou de recul, puisqu’un responsable marocain vient de qualifier l’Algérie d’”ennemie”, faisant réagir l’ambassadeur d’Algérie à Yaoundé, Merzak Bedjaoui, qui indiquera Merzak Bedjaoui
Dans une interview accordée au journal camerounais, «La Nouvelle Expression», le diplomate algérien Merzak Bedjaoui répondra au président du Centre marocain d’études stratégiques, le professeur Mohammed Benhamou.
Berlin opposé à la violation du droit international
Il convient de souligner, que la position de l’Allemagne sur le Sahara occidental, s’est illustrée par la critique de la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire disputé, mais aussi la mise à l’écart de Rabat dans des négociations sur l’avenir de la Libye lors d’une conférence organisée à Berlin en janvier 2020..