« Si l’objectif commun pour la génération de 1956 a été l’indépendance du pays, celui de l’actuelle est sans nul doute la réalisation de la souveraineté numérique, sans laquelle on disparaîtra en restant totalement dépendants des puissances qui, aujourd’hui et encore plus demain, maîtrisent et contrôlent toutes nos données ». C’est en ces termes que M. Djaoued Salim Allal a préféré commenter la commémoration, en ce 19 Mai, la journée nationale de l’Etudiant algérien.
S’exprimant à l’émission L’invité de la Rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur général de l’entreprise Adex Technology et fondateur d’Adex Cloud, a rappelé à juste titre que le secteur du numérique ne représente aujourd’hui que 4% du PIB. Il a souligné qu’en plus du devoir de mémoire envers les étudiants de 1956 qui se sont sacrifiés pour l’indépendance du pays, nous sommes à notre tour appelés à répondre à l’objectif commun d’aujourd’hui qu’est celui de réaliser la transformation numérique du pays.
Il enchaîne en précisant qu’aujourd’hui, « il est question de saisir les enjeux globaux du siècle, à commencer par celui de la maîtrise de la donnée qui est déjà sous certains monopoles (…) Beaucoup de nations se battent pour cette souveraineté névralgique et vitale pour le futur ».
En quelques points, l’invité de la Radio donne la feuille de route pour lancer le processus de ce qu’il appelle « la souveraineté numérique ».
En premier « prendre véritablement conscience des enjeux de la Data, lancer des projets structurants, donner toute la liberté à nos jeunes élites et talents, mettre des cadres de lois qui facilitent l’innovation, veiller à l’ancrage humain de nos élites, c’est-à-dire les intégrer dans des projets structurants et les encourager pour ne pas les voir partir à l’étranger ».