L’impératif de renforcer la flotte nationale, de créer des compagnies aériennes low-cost et de développer les liaisons intérieures, a été souligné lors de l’atelier organisé dans le cadre de la conférence nationale sur le Plan de relance économique consacré au développement des secteurs de soutien.
Les participants à cet atelier, présidé par le ministre des Transports, et dont le rapport final a été présenté mercredi soir au terme des travaux de la conférence, ont recommandé, en outre, le renforcement du développement du transport ferroviaire eu égard de ses avantages, tels que le coût réduit, la préservation de l’environnement et la réduction de la pression sur les routes.
Pour ce qui est du transport maritime, les intervenants ont insisté sur l’impératif pour la flotte nationale de jouer un rôle plus important dans le marché du commerce extérieur, appelant à la libération de cette activité et son ouverture, notamment au secteur privé national.
Conférer davantage de moyens aux ports et réduire les charges supplémentaires qui ont un impact direct sur le consommateur ont également été souligné dans les recommandations. Dans ce contexte, les participants ont plaidé pour la mise à jour l’arsenal juridique régissant les activités portuaires et douanières. A ce propos, ils ont spécialement recommandé la révision du décret 10-288 du 14 novembre 2010 relatif aux personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail qui reste, ont-t-ils, sans application.
Par ailleurs, les participants ont appelé à la création d’un observatoire national de transport maritime, dont la mission consistera en le suivi des prestations maritimes en termes de coûts, de qualité et de respect des normes internationales, ainsi qu’en la formulation, à l’adresse des Pouvoirs public, de propositions d’éléments de stratégies de développement de ce secteur.
Concernant les services logistiques, les participants ont été unanimes à relever que les coûts logistiques compromettent véritablement la capacité compétitive des produits locaux, en ce sens qu’ils représentent près de 35% du prix de la marchandise, contre 10 à 15% ailleurs et globalement 20% du PIB, alors que la moyenne mondiale est de 10%.
A cet effet, les participants ont insisté sur la nécessité de consolider et de raffermir la formation dans le domaine des services logistiques, en vue d’améliorer les capacités des ressources humaines en la matière.
Les participants ont également préconisé la dématérialisation et la numérisation des procédures relatives à cette activité et d’encourager la création d’une association nationale de promotion des services logistiques.S’agissant du commerce intérieur, l’accent a été mis sur la nécessité impérieuse d’un Plan national d’orientation pour réaliser une infrastructure de base commerciale.
Pour ce faire, les participants ont proposé le développement de grands espaces de distribution, notamment les centrales d’achat, les plateformes d’échange et les grandes surfaces commerciales.De même qu’a été recommandé le développement de la vente sur internet, qui a mis à jour de gros potentiels lors de la pandémie du Coronavirus, et qui a la caractéristique de consolider la compétitivité, réduire les intermédiaires et réduire les coûts du foncier commercial.
Pour développer le commerce de proximité, notamment dans les zones d’ombre, les participants ont recommandé de développer le commerce ambulant et proposé l’évaluation et la révision du Plan national Transport.