Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a présenté, à Bakou (Azerbaïdjan), la vision de l’Algérie pour bâtir un écosystème numérique inclusif et sécurisé, a indiqué mercredi un communiqué du ministère. Lors de sa participation aux travaux de la Conférence mondiale de développement des télécommunications (CMDT-25), M. Zerrouki a passé en revue, dans son intervention, “la vision nationale ambitieuse visant à bâtir un écosystème numérique global et sécurisé, faisant de la communication la pierre angulaire du processus de développement et du renforcement de la souveraineté numérique”.
Il a, à ce titre, évoqué plusieurs projets stratégiques en cours de réalisation par l’Algérie, comme la généralisation du réseau de fibre optique à travers le territoire national à l’horizon 2027 et le raccordement de milliers de villages et zones éloignés dans le cadre du service global afin de garantir un accès équitable à Internet.
Le ministre a également cité la préparation du lancement commercial de la 5G avant la fin de l’année 2025, et le recours à l’Intelligence artificielle et de l’Internet des objets dans le développement de l’écosystème numérique national, ainsi que le renforcement des capacités en cybersécurité et en formation spécialisée pour assurer la disponibilité des compétences nationales, selon le communiqué.
A cette occasion, M. Zerrouki a insisté sur la dimension continentale du projet de liaison en fibre optique transsaharienne, relevant que “cet acquis stratégique renforcera l’inclusion numérique en Afrique et soutiendra la transformation technologique des pays en développement”.
Il a appelé, dans ce cadre, l’Union internationale des télécommunications (UIT) à poursuivre son appui aux pays en développement, à travers des mécanismes de financement durables, à adopter des standards techniques ouverts et à élargir les programmes de construction des capacités de manière à réaliser une communication globale et accessible à tous, affirmant “l’engagement de l’Algérie à soutenir la transformation numérique et à faire de la communication un outil pour atteindre le développement et la prospérité commune”.
En marge de sa participation à cette conférence, le ministre a eu plusieurs entretiens bilatéraux avec des responsables, en l’occurrence le ministre d’Etat pour les communications du gouvernement indien, Chandra Sekhar Pemmasani, le vice-ministre de l’industrie et des technologies de l’information de la République de Chine, Zhang Yunming, le ministre iranien de la Communication et des Technologies de l’information, Sattar Hashemi et le ministre sud-coréen des Sciences et des Technologies de l’information et de la communication, précise la même source.
A cette occasion, il a rencontré aussi une délégation officielle de l’Ouganda et le vice-ministre des Affaires internationales au ministère japonais de l’Intérieur et de la communication, Takuo Imagawa. Les entretiens “ont permis d’échanger les vues, renforcer la coopération et prospecter les opportunités de partenariat dans le domaine des infrastructures de base numériques, la sécurité cybernétique, l’intelligence artificielle et les nouvelles technologies de l’information”.
