Algérie 54: Les téléspectateurs et auditeurs algériens découvrirent Mokhtar Mediouni à l’occasion du Hirak béni et ses passages sur les chaînes publiques et privées. Il réussira à attirer l’attention des algériennes et algériens grâce à sa vision de ce changement qui constituait un virage important dans la survie de l’Etat national algérien. Comment vous avez vécu ces moments?
Mokhtar Mediouni: effectivement mes interventions et paroles dérangeaient les traîtres, et font de ma personne une cible à abattre. Je me rappelle que ma fille diplômée à l’université m’a dit un jour si tu te mets dans les médias, tu vas perdre ta liberté et ta famille va être touchée, je lui ai répondu que je suis prêts à mourir pour l’Algérie. Aujourd’hui, je suis content d’avoir contribué à cette conscience collective, ayant permis à notre pays de faire face aux plans visant sa souveraineté et unité. Aujourd’hui, je reçois beaucoup de messages de nos compatriotes des quatre coins du monde. A la rue, je suis gratifié par ces jeunes qui me sollicitent pour prendre une photo, une attitude que je qualifie de reconnaissance populaire pour les efforts qu’on a déployé pour promouvoir la conscience collective chez notre jeunesse.
Algérie 54: Après la réussite de l’élection présidentielle de décembre 2019, une campagne visant les institutions de la république avait été menée par des voix et plûmes inféodées aux officines étrangères hostiles. Mokhtar Mediouni au même titre que d’autres journalistes patriotes ont été la cible de lynchage médiatique, notamment des cercles néocolonialistes, sionistes, liés au terrorisme et aussi du Makhzen. Quelle évaluation faites-vous au sujet de l’engagement des médias nationaux pour faire face à la désinformation et les Fakenews, ou à ce qui connu être la guerre hybride ?
Mokhtar Mediouni: Je pense que l’élection présidentielle de décembre 2019, était importante pour le pays, et notre satisfaction morale pour avoir réussi à sensibiliser les masses sur les enjeux de ce tournant historique pour le devenir du pays. Cette élection démocratique et transparente , à l’instar de celle de 1997 qui avait permis l’intronisation de Liamine Zeroual à la magistrature suprême, a mis fin aux illusions de ceux qui voulaient imposer la solution des périodes de transition, synonyme de tous les dangers pour le pérennité de l’Etat Algérien.
Algérie54: la dernière résolution du Parlement européen a suscité l’indignation des algériens qui l’a qualifie d’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie.
Ne pensez-vous pas qu’il est temps de sortir de l’engrenage des réactions pour une politique médiatique plus offensive pour contrecarrer les desseins des ennemis de l’Algérie?
Mokhtar Mediouni: Comme j’ai déjà parlé de mon engagement patriotique, je vous signale que je me suis déplacé un jour à Bruxelles à mes frais,pour demander un débat avec Marie-Arena, l’ancienne présidente de la sous-commission des droits de l’homme au parlement européen, impliquée aujourd’hui dans le scandale de corruption qui éclabousse cette institution européenne, après avoir lu sur son compte Facebook, ses critiques à l’égard de l’Algérie. En ce qui nous concerne, défendre l’Algérie est une conviction, et personne ne peut donner des leçons à l’Algérie en matière du respect des droits de l’homme. Comment prétendre défendre la liberté d’expression et ordonner la fermeture des médias russes, et comment cette ONG surnommée RSF, ne dit rien sur cette interdiction