Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a souligné, jeudi à Tunis, la volonté de son pays de renforcer la dynamique de coopération bilatérale avec l’Algérie, de manière à répondre aux aspirations des deux pays et peuples frères.
Présidant conjointement avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, la réunion du Comité de suivi algéro-tunisien, qui se tient en prévision de la 23e session de la Grande Commission mixte algéro-tunisienne de coopération, M. Nafti a mis en avant, dans son allocution, “la profondeur des liens humains, sociaux et civilisationnels unissant l’Algérie et la Tunisie”, ainsi que “la volonté de son pays de renforcer la dynamique de coopération bilatérale avec l’Algérie, de manière à répondre aux aspirations des deux peuples frères”.
Il a également souligné l’engagement des deux dirigeants, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et son frère le Président Kaïs Saïed, à “renforcer les liens de fraternité et de partenariat, et à poursuivre une démarche orientée vers la consolidation de la coopération bilatérale, au service des intérêts communs des deux pays, et en vue d’établir un partenariat solidaire et global répondant aux attentes des deux peuples frères”.
“Cette dynamique fraternelle constitue une occasion renouvelée pour concrétiser la volonté des deux dirigeants d’intensifier la concertation et la coordination entre les deux pays, d’évaluer l’état d’avancement des différents dossiers de coopération et d’explorer de nouvelles perspectives de partenariat”, a-t-il ajouté.
S’agissant de la situation régionale et internationale, M. Nafti a souligné la nécessité de “redoubler d’efforts, d’unifier les vues et de travailler avec davantage d’efficacité en faveur du soutien à la sécurité commune et de la promotion des processus de développement global et durable”.
A cet égard, il a indiqué qu’il existe une “convergence totale” de vues entre les deux pays, notamment sur les questions de paix et de sécurité, rappelant “qu’il ne saurait y avoir de paix tant que la juste cause palestinienne n’est pas pleinement réglée et tant que l’occupation n’a pas pris fin”.
Par ailleurs, il a mis l’accent sur l’impératif de “poursuivre la coordination entre les deux pays pour aider les frères libyens à parvenir à un règlement pacifique, à l’abri de toute ingérence dans les affaires intérieures libyennes”.
