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December 21, 2025

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Présidence algérienne du CS de l’ONU: acquis diplomatiques et confirmation du rôle pivot sur l’échiquier international

L'Algérie a pu confirmer, durant sa présidence tournante du Conseil de sécurité de l'ONU, son rôle pivot sur l'échiquier international, démontrant une fois de plus son leadership à mener des plaidoyers à même de défendre les causes justes, à faire taire les armes et à booster les réflexions internationales en quête d'un monde meilleur. Conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l'Algérie a pris à bras-le-corps aussi bien la défense des causes justes en Afrique et dans le monde arabe que la résolution des autres conflits hantant les quatre coins du monde.

L’Algérie a pu confirmer, durant sa présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU, son rôle pivot sur l’échiquier international, démontrant une fois de plus son leadership à mener des plaidoyers à même de défendre les causes justes, à faire taire les armes et à booster les réflexions internationales en quête d’un monde meilleur. Conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a pris à bras-le-corps aussi bien la défense des causes justes en Afrique et dans le monde arabe que la résolution des autres conflits hantant les quatre coins du monde.

Agissant à la fois en sa qualité de membre non permanent du Conseil de sécurité et en tant que membre du groupe A3+, l’Algérie est parvenue, grâce à sa force de conviction et son approche basée sur la concertation, à convoquer de nombreuses réunions d’urgence sur la situation en Palestine et sur d’autres conflits tout aussi préoccupants, à savoir les conflits au Soudan, au Yémen, au Liban, en Libye, en Syrie, en République démocratique du Congo, en Haïti et en Colombie, ainsi qu’à initier des réunions inédites à même de penser un monde meilleur, à l’abri des fléaux et autres défis menaçant l’humanité.

Concernant la Palestine, l’Algérie a réussi à convoquer en trente jours plusieurs réunions d’urgence sur notamment l’impératif de consolider le cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Ghaza, sur les difficultés rencontrées par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), ainsi que sur la situation des enfants dans l’enclave palestinienne, parvenant à atténuer à chaque fois la détresse des populations et à leur rendre espoir. Pour ce qui est de la Libye, les efforts de l’Algérie se sont avérés particulièrement fructueux en ce sens qu’ils ont arraché un “accord historique” permettant à l’Autorité libyenne d’investissement de réinvestir les avoirs libyens gelés dans les institutions financières internationales et une décision obligeant le Comité des sanctions sur la Libye à informer les autorités libyennes de toutes les correspondances relatives aux avoirs gelés.

S’agissant des questions syrienne, yéménite, soudanaise et libanaise, la délégation algérienne est parvenue, après avoir pesé de tout son poids, à convaincre les membres du Conseil de sécurité de l’importance de soutenir les processus politiques initiés par les peuples desdits pays, en vue d’amorcer une nouvelle ère, loin de toute ingérence étrangère.

Toujours dans le soucis de faire triompher la paix à travers le monde, l’Algérie a convoqué notamment, dans le cadre du groupe A3+, des réunions et des consultations sur la situation en Colombie, en RDCongo et en Haïti, mettant en avant à chaque occasion l’impératif de privilégier les voies diplomatiques et le dialogue pour apaiser les tensions. Parallèlement à ses efforts en faveur de la paix, l’Algérie, une voix écoutée et respectée par ses pairs, a initié des réunions inédites sur des thématiques clés cernant directement les défis guettant son espace géographique direct (l’Afrique et le monde arabe), à l’instar de la lutte contre le terrorisme, la consolidation de la coopération ONU-Ligue arabe, ainsi que la réforme de l’actuel système international.

Tant attendue par la communauté internationale eu égard à l’expérience de l’Algérie en la matière, la réunion de haut niveau du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question de la lutte contre le terrorisme en Afrique, présidée par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a permis aux délégations ministérielles présentes de s’imprégner de l’approche algérienne axée, entres autres, sur l’impératif de traiter à la fois les manifestations de ce phénomène et ses causes profondes, ainsi que les différents aspects du développement et de la sécurité.

L’approche algérienne a été saluée à l’unanimité par les ministres africains ayant pris part aux travaux de cette réunion, remerciant le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour ses efforts, ainsi que son rôle efficace dans la fédération des démarches continentales dans le domaine de la lutte contre ce fléau.

Concernant le renforcement de la coopération entre la Ligue arabe et l’organe exécutif de l’ONU, la réunion présidée également par M. Attaf, a permis de mettre en évidence l’urgence de consolider et de valoriser l’action diplomatique arabe et onusienne en faveur de la paix, de la sécurité et de la prospérité dans la région arabe.

La réunion a mis aussi en relief les répercussions négatives de l’exclusion de cette question de l’équation de la paix régionale qui ne fera qu’aggraver les tensions et les crises, estimant que le système international a également besoin de cette relation complémentaire, qui est la raison d’être du multilatéralisme et l’un de ses principaux vecteurs.

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