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Riadh Sidaoui: la réélection d’Abdelmadjid Tebboune, un quitus des algériens pour le parachèvement des réformes

Dans une interview accordée au média russe RT, Riadh Sidaoui, expert du monde arabe , universitaire, auteur et directeur du CARAPS a estimé que la réélection du président de la république Abdelmadjid Tebboune par une large majorité des algériens à un second mandat, est une expression claire et nette pour le parachèvement des tous les secteurs .

Dans une interview accordée au média russe RT, Riadh Sidaoui, expert du monde arabe , universitaire, auteur et directeur du CARAPS a estimé que la réélection du président de la république Abdelmadjid Tebboune par une large majorité des algériens à un second mandat, est une expression claire et nette pour le parachèvement des tous les secteurs .

Pour Riadh Sidaoui , les réformes ont touché l’administration qui s’illustre par une bureaucratie héritée du colonialisme français.
 »Abdelmadjid Tebboune a déclaré à plusieurs reprises que l’administration devait changer » souligne l’invité de RT.

Pour le directeur de CARAPS, la réélection d’Abdelmadjid Tebboune n’est pas une surprise parce qu’il est soutenu par les deux plus puissants partis politiques en Algérie, à savoir le FLN, le Front de Libération Nationale, ce parti historique, et le RND, le Rassemblement National Démocratique, qui ont la majorité au sein du Parlement algérien.

Et de poursuivre: Certes, il est un candidat indépendant, libre, mais soutenu par les deux plus puissants partis algériens.
Il jouit également du soutien de la jeunesse, parce qu’avec le président Abdelmadjid Tebboune, c’est la première fois que l’Algérie distribue des indemnités de chômage.


Pour ce qui est des relations de l’Algérie avec la Chine et la Russie, Riadh Sidaoui, indique qu’Abdelmadjid Tebboune a sollicité les deux pays pour industrialiser le pays qui se trouve dans une position économique très confortable marquée par une hausse des prix des hydrocarbures, que ce soit de pétrole ou de gaz, est excellente.  » L’objectif du président Tebboune est de sortir de la dépendance aux recettes d’hydrocarbures, c’est-à-dire de diversifier l’économie, d’industrialiser le pays, de parvenir à l’autosuffisance de tous les produits agricoles, le blé, etc.
Ce sont les grands objectifs » dira-t-il.


Interrogé sur le retour de la diplomatie algérienne sur la scène internationale, Riadh Sidaoui note que la diplomatie algérienne est une diplomatie indépendante, équilibrée dans ses relations extérieures, mais qui s’inspire des valeurs de la Révolution algérienne du 1er novembre 1954.
Elle affiche publiquement son soutien inconditionnel aux mouvements de libération nationale, ceux des Palestiniens et du peuple sahraoui en tête.


« L’Algérie a historiquement soutenu Nelson Mandela et tous les mouvements de libération nationale en Afrique, comme l’Union soviétique, d’ailleurs, à l’époque.
C’est un choix, mais le président Abdelmadjid Tebboune est aussi rationnel et [pragmatique] dans ses relations avec les capitales occidentales » insiste-il.


Ce sont les chefs d’État et les chefs de gouvernement occidentaux qui viennent en Algérie parce qu’ils sollicitent l’Algérie.
Ils recherchent son gaz, son pétrole, des investissements, etc.
L’Algérie aujourd’hui, ce n’est plus l’Algérie des années 90 qui cherchait des crédits auprès du FMI. Non.
L’Algérie a la recette et la rente d’hydrocarbures, donc elle a beaucoup d’argent, elle veut investir.
N’oublions pas qu’elle a aussi adhéré à la banque des BRICS.
Et prochainement, à mon avis, l’Algérie va devenir aussi membre des BRICS.
Les Algériens disent que ceux qui ont aidé notre révolution, ce sont la Chine populaire et l’Union soviétique, donc la Russie. C’est pourquoi ils doivent toujours rester nos meilleurs alliés, nos meilleurs amis.

Pour ce qui est des relations algéro-françaises , Riadh Sidaoui souligne que ce sont des relations très difficiles.
 »Il y a souvent beaucoup de problèmes.
L’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris parce que la France ne veut pas reconnaître qu’elle a massacré plus de 9 millions d’Algériens, selon le chiffre donné par Abdelmadjid Tebboune, depuis la colonisation de l’Algérie en 1830 jusqu’à son indépendance le 5 juillet 1962″ indique-t-il.


Et d’ajouter: les Français, jusqu’à nos jours, ne veulent pas admettre leur crime contre la population civile algérienne.
La mémoire pèse donc beaucoup dans ces relations. Ce n’est pas facile pour les Algériens d’avoir des relations normales avec la France si elle ne reconnaît pas ces massacres et ce génocide contre le peuple algérien.

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