Y a-t-il péril fasciste en la demeure France ?

Bis repetita non place ! On reprend les mêmes pions pour rejouer la même partie de jeu dénuée d’enjeux politiques et économiques. À l’occasion du scrutin européen, de nouveau, l’élection attendue, selon tous les sondages, de plusieurs candidats du Rassemblement national au Parlement européen fournit l’opportunité à la classe dominante française, en particulier le gouvernement Macron, d’agiter l’épouvantail du fascisme par la diabolisation de l’extrême droite. Elle lui offre surtout l’occasion politique d’exhorter les prolétaires à défendre la démocratie bourgeoise en portant leur suffrage sur les candidats dits « Républicains », qui incarneraient le camp du « Bien », selon la bien-pensance.