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December 16, 2025

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Sahara Occidental occupé: le CODESA plaide pour un mécanisme international visant à enquêter sur les méthodes de torture utilisées par le Maroc

Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (CODESA) a plaidé, jeudi, pour la mise en place d'un mécanisme international visant à enquêter sur les méthodes de torture utilisées par l'occupation marocaine sur les civils sahraouis, dénonçant l'impunité des responsables d'actes relevant de graves violations des droits de l'homme.

Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara Occidental (CODESA) a plaidé, jeudi, pour la mise en place d’un mécanisme international visant à enquêter sur les méthodes de torture utilisées par l’occupation marocaine sur les civils sahraouis, dénonçant l’impunité des responsables d’actes relevant de graves violations des droits de l’homme.

Dans un communiqué publié à l’occasion de la Journée internationale contre la torture, le collectif a condamné la poursuite de la torture et la répression systématique contre les civils sahraouis, liée à la confiscation du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, citant de nombreux cas victimes de crimes contre l’humanité et de graves violations des droits de l’homme.

Le CODESA a rapporté les témoignages de nombreux sahraouis victimes de la torture, de traitements cruels, inhumains ou dégradants lors de leur arrestation par les forces de sécurité de l’occupant marocain ou lors de leur détention dans des lieux secrets.

Le collectif souligne, à ce titre, la nécessité de fournir une assistance aux victimes sahraouies, de les soutenir et de leur accorder une indemnisation appropriée.

Il insiste également sur l’importance de tenir la force d’occupation marocaine pour responsable des tortures et des mauvais traitements subis par les défenseurs des droits humains, les prisonniers et les civils sahraouis, et de traduire devant la justice les individus responsables des actes de torture et des autres nombreuses violations des droits de l’homme, quelle que soit leur position ou leur rang.

Le collectif appelle également à l’ouverture d’une enquête indépendante sur le dossier des prisons et centres de détention secrets au Maroc, mettant l’accent sur la nécessité de permettre aux organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge et l’Organisation internationale contre la torture, d’y accéder sans restrictions ni conditions.

Il exhorte, en outre, les Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge, l’Organisation internationale pour la prévention de la torture, l’Organisation mondiale contre la torture, le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires, le Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, le Fonds de réadaptation des victimes de la torture et l’Organisation mondiale contre la torture pour qu’ils prennent des “mesures immédiates, concrètes et efficaces” pour garantir “l’interdiction de la torture et y mettre un terme définitif” et “la libération des prisonniers politiques sahraouis” dans différentes prisons marocaines.

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