Loin de se décourager, le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau revient à la charge en s’attaquant àl’Algérie àl’occasion d’une énième interview accordée au journal français Le Figaro , en plaidant pour l’escalade estimant la diplomatie des bons offices prônée par son pays a échoué.
Le premier flic de France, en campagne électorale pour l’échéance 2027, n’a pas épargné son collègue le porteur duporte-feuille des affaires étrangères, en se positionnant pour le porte-flambeau de l’extrême droite, comme le dénote son discours algérophobe et islamophobe.
Bruno Retailleau qui drague les 8 millions de l’électorat de l’extrême droite d’est attaqué de nouveau aux accords de décembre 1968, accusant l’Algérie de ne pas les respecter, même s’ilreconnaît qu’il est devant un pays souverain et imperturbable. “La relation entre deux pays souverains doit être basée sur la réciprocité. Aujourd’hui, c’est l’Algérie qui refuse cette réciprocité en ne respectant pas l’accord de 1994. Je n’ai pas toutes les cartes en mains, mais certaines sont de ma compétence”, souligne-t-il.
Et de réitérer son souhait de mettre fin à l’accord de 1968 : “Je suis très favorable à la sortie des accords de 1968 car ils procurent aux immigrés algériens un statut dérogatoire au droit commun qui n’a plus lieu d’être.”
Dépassé par la tournure des évènements et l’ascension de la diplomatie Algérienne, le locataire de Beauvau menace de bloquer les négociations pour la révision de l’accord d’association Algérie-UE.”Il y a une mesure urgente : bloquer au niveau européen la négociation en cours sur l’accord d’association. L’Algérie y gagne beaucoup plus que l’Europe, avec des tarifs douaniers préférentiels”. Une déclaration truffée de tissus de mensonges pour un pays largement lésé par l’ancien accord d’association et qui avait porté préjudice financier à Alger d’un montant oscillant entre 250 à 300 milliards d’euros.
Le flic Retailleau ne manqua pas d’accuser mensongèrement le consulat d’Algérie à Toulouse, d’avoir délivré “des centaines de passeports à des clandestins”,menaçant de ne pas reconnaître ces documents . “Je donnerai instruction aux préfets de ne pas reconnaître ces documents distribués dans ces conditions-là, pour la délivrance de ces titres de séjour.”rétorque-t-il.
Le ministre a profité de cet entretien pour réitérer son souhait de mettre fin à l’accord franco-algérien de 1968 : “Je suis très favorable à la sortie des accords de 1968 car ils procurent aux immigrés algériens un statut dérogatoire au droit commun qui n’a plus lieu d’être.”