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December 6, 2025

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Les hôpitaux français, se préparent-t-ils à une guerre?

Dans un article publié le mardi 26 août, intitulé "Le ministère de la Santé mobilise les hôpitaux pour la guerre"; le média hexagonal Le Canard Enchaîné indiqua que le gouvernement français aurait ordonné aux hôpitaux français de se préparer à un afflux massif de blessés issus d’un conflit armé.

Dans un article publié le mardi 26 août, intitulé “Le ministère de la Santé mobilise les hôpitaux pour la guerre”; le média hexagonal Le Canard Enchaîné indiqua que le gouvernement français aurait ordonné aux hôpitaux français de se préparer à un afflux massif de blessés issus d’un conflit armé.

Cette directive, qui vise une mise en œuvre complète d’ici mars 2026, prévoit la création de centres médicaux pour accueillir des centaines de soldats, y compris étrangers, dans un cadre défini par les obligations de l’OTAN.

Des documents internes du ministère français de la Santé, révélés par la même source soulignentque les hôpitaux civils doivent se préparer à accueillir un grand nombre de blessés de guerre d’ici mars 2026.

Cette directive découle d’un mandat du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, directement rattaché à Matignon. Le dispositif prévoit l’ouverture de centres médicaux situés à proximité de grands axes de transport – gares, ports ou aéroports – pour faciliter l’acheminement des blessés issus de zones de combat.

Les hôpitaux civils devront être capables de traiter plus de 100 000 blessés sur une période allant de dix à cent quatre-vingts jours. Cette organisation concerne principalement les soldats étrangers, soignés sur le sol français dans le cadre d’accords internationaux.

Le personnel médical pourra être réquisitionné dans tous les secteurs pour renforcer les 14 000 membres du Service de santé des armées. Une mobilisation sanitaire entièrement militarisée

Une circulaire du ministère de la Santé citée par Le Canard enchaîné recommande d’informer les soignants sur les réalités d’un contexte de guerre : manque de moyens, afflux de blessés, traumatismes psychologiques et prise en charge longue durée.

Une « note confidentielle » prévoit même que les hôpitaux militaires devront être entièrement libérés pour accueillir des soldats blessés, obligeant les malades civils actuellement pris en charge dans ces établissements — notamment des patients atteints de cancer — à être transférés vers les hôpitaux civils.

Ces préparatifs montrent que la France se positionne comme base arrière logistique et médicale de l’OTAN. La Revue nationale stratégique 2025 insiste d’ailleurs sur ce rôle, affirmant que la France devra « assumer une position centrale dans la défense de l’Europe ». Le document évoque la possibilité d’un conflit armé majeur d’ici 2030.

La ministre française de la Santé, Catherine Vautrin, a tenté de minimiser la portée de ces mesures sur BFMTV, ce mercredi 27 août, en évoquant une simple démarche « d’anticipation », comparable à celle utilisée pour les pandémies.

Elle affirme que « le pays doit être prêt à toute forme de crise ». En parallèle, un livret intitulé Tous résilients, qui inclura une section dédiée à la guerre, sera distribué à la population dès l’automne. Ce type de communication participe à installer progressivement une logique de mobilisation nationale.

Ses “préparatifs” à la guerre interviennent en pleine crise politique, sociale et économique en France, marquée par une éventuelle censure du gouvernement dirigé par François Bayrou, des appels à la démission d’Emmanuel Macron et des appels pour bloquer le pays le 10 septembre prochain en signe de condamnation populaire aux mesures anti-démocratiques du gouvernement non élu, visant à appauvrir les français pour faire face à la crise budgétaire et au surendettement.

Des “préparatifs” à la guerre qui interviennent en pleine marginalisation de Paris dans le règlement du conflit en Ukraine, imposée par Donald Trump, bien illustrée par sa rencontre au Sommet avec le président russe Vladimir Poutine à Alaska, et sa manière de recevoir ses hôtes va-t-en guerre européens, comme Emmanuel Macron à Washington.

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