Par Khaled Ziari
Force est de reconnaître et dans les limites d’une raisonnabilité réflexive terre à terre, qu’à partir de 2019, l’Algérie a fait montre d’avancées notables sur tous les plans. Des transformations politiques et économiques remarquables.. Ce qui, évidemment, ne laisse pas indifférents les ennemis de l’Algérie à travers le monde et notamment, plus près de nous, une certaine France qui n’arrive pas, à ce jour, à consommer une rupture à relent durablement traumatisant et à se défaire d’un complexe de supériorité vieillot .
La France officielle, partisane et médiatique se retrouve déboussolée face à l’inflexibilité du régime Algérien . Un constat sans appel. Chantage, menace , tous artifices provocateurs confondus n’ont pu avoir raison d’une volonté ferme de ne céder à aucun surenchérisme masqué, agressif ou encore hypocritement réconciliant. L’illusionnisme français à, finalement , la peau dure. Que lui faut-il de plus pour jeter, l’éponge , admettre la nouvelle réalité algérienne à la devanture et la substance imposantes .
L’Algérie ne doit rien à la France. L’indépendance a été acquise par le sang de millions de Martyrs. Ce n’est pas un cadeau offert . La puissance coloniale a été chassée du sol algérien. Ce qui amplifie les rancœurs, et le revanchisme d’une certaine sphère allergique au seul prononcé de souveraineté algérienne , désormais, fortement préservée .
La mollesse diplomatique caractérisant une certaine époque empreinte de tâtonnements souvent hasardeux et improductifs, a cédé la place à des approches relationnelles plus en rapport avec les intérêts supérieurs d’un Etat algérien décidé à se réapproprier sa véritable place dans un monde multipolaire naissant à hauts risques ,notamment dans des conjonctures et contextes régionaux et internationaux fluctuants où les menaces de divers ordres sont omniprésentes. Il n’y a plus rien à attendre des liens avec la France.
L’affaire du soldat Sansal est un prétexte circonstanciel utilisé, sciemment, pour jauger l’influence de l’Elysée sur les dirigeants de la nouvelle Algérie très éloignés des intérêts français, et de là, asseoir, éventuellement, une stratégie dominante susceptible de faire perdurer les anciens réflexes hégémoniques hérités de la période coloniale. Mais, ceci expliquant cela, Désormais plus de main mise sur l’Algérie à travers des complicités internes.
La récente volte face désespérée du président Marcon prouve, qu’en réalité, il ne sait, jamais, départi depuis le début, du comportement harcelant de son ministre de l’intérieur . Une dérive de trajectoire diplomatique révélatrice d’une logique d’affrontement longtemps contenue et qui ne demandait qu’à se manifester ouvertement. Se contentant dans un premier temps de présenter une devanture diplomatique vernissée, adoptant la position de ni c vainqueur ni vaincu qui dissimule très mal une gêne désobligeante facilement décelable.
La montée en colère du président Macron, injustifiée, non réfléchie, ridicule dans la forme et dans le fond au point de le pousser à solliciter la solidarité européenne résume un désarroi diplomatique rabaissent et dévalorisant. Dorénavant le rapport dominant/dominé issu de la colonisation relève de la chimère Macronite sans plus
Khaled Ziari ex haut responsable DGSN