L’évacuation de Mohamed VI en urgence ce samedi soir vers un hôpital parisien dans un état critique et qui serait mort cliniquement sur certaines informations non confirmées par le palais royal, enfonce davantage le Maroc dans l’incertitude, et accentue encore la guerre de succession, accompagnée aujourd’hui par une guerre sans merci entre les deux principaux services de renseignements marocains dirigés par Abdellatif Hammouchi ( DGST, et DGSN) et Yassine Mansouri ( DGED).
Les dernières campagnes de désinformation, calomnies , mensonges et d’hostilités à l’égard del’Algérie, son peuple et ses institutions ,menées respectivement par la machine de la propagande du Makhzen, par le biais de ses larbins bannis par le peuple algérien, et les néo-indigènes à la solde des officines sionistes et néocoloniales, avaient un objectif commun, à savoir détourner l’opinion publique marocaine, sur une imminente explosion sociale, liée à la vacance du pouvoir,la chute vertigineuse du pouvoir d’achat des marocains, l’échec de la diplomatie marocaine sur la question de l’autodétermination du Sahara Occidental, devenue une question existentielle pour la monarchie marocaine, et la normalisation avec l’entité sioniste, synonyme aux yeux d’une large majorité du peuple marocain d’un quitus offert aux sionistes pour le génocide du peuple palestinien, et détourner aussi l’opinion publique française, confrontée aujourd’hui à une profonde crise politique issue d’une piètre gouvernance, dont les liens avec les scandaleuses politiques de gestion socioéconomique, et d’une diplomatie agonisante, sans vision marquée par des échecs sans précédent en Afrique avec l’Algérie et les pays subsahariens, ainsi que pari perdu d’avance sur la question du conflit ukrainien.
Pour détourner l’opinion publique française et internationale sur les imposantes manifestations du 10 septembre dernier après la censure du gouvernement Bayrou et la nomination d’un autre macroniste en la personne de Lecornu, les supplétifs de la désinformation néocoloniale étaient instruits de l’obligation de faire de l’Algérie un point de fixation de leurs diarrhées, en colportant des mensonges, via leurs relais de traîtres, dirigés par le labin du CRIF et des lobbys sionistes Mohamed Sifaoui.
Pour ce qui est du voisin de l’est, la campagne de désinformation et d’hostilités, visant à détruire l’opinion publique marocaine, est liée en premier lieu aux appels de manifestations prévues les 27 et 28 septembre prochain, lancés sur les réseaux sociaux à partir de l’intérieur et de l’extérieur. Des appels qui serait largement suivis promettant une adhésion massive touchant toutes les villes marocains. Des appels qui avertissent l’appareil répressif du Makhzen sur les retombées de sa conduite violente àl’égard des manifestants.
Ces incessants appels à manifester dans toutes les villes marocaines coincident avec la sortie de la princesse Lalla Selma, (étouffée par la famille royale et les services de renseignements du Makhzen dirigés par les frères-ennemis Mansouri et Hammouchi depuis 2018 suite à son divorce avec le roi et sa “liaison dangereuse” avec le consul français de Tanger, Denis François, retrouvé mort dans sa résidence, en novembre 2020)
La sortie de la princesse Lalla Selma à Fes, sans être médiatisée par les chaînes de télévision marocaines , a fait l’objet d’articles parus dans la presse locale, et a de facro repris ses anciennes activités au sein de la société civile et confirme par conséquent qu’elle se positionne pour l’intronisation de son fils Hassan III.
Cette sortie éclipse au passage les contre-feux et les veillétés pour le retour de Hichem, le cousin du roi, et qui faisaient croire qu’il est impliqué dans la course à la succession, bien soutenu sur le plan médiatique par la presse française.
Le cousin du roi qui multipliait les déclarations, s’est fait piéger par ses propos contradictoires au sujet de la normalisation avec l’entité sioniste. Le prince Hichem soulignait il y a si peu de teps que la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste visait l’Algérie, avant de se retracter et d’indiquer qu’il n’était pas opposé aux accords d’Abraham, mais à la politique génocidaire de Benjamin Netanyahou.
Dans ce contexte de guerre sans merci pour la succession, s’inscrit le voyage de Moulay Rachid à Doha pour participer au Sommet extraordinaire arabo-musulman tenu, lundi dernier dans la capitale qatarie, suite à l’agression sioniste visant le Qatar, pourtant médiateur pour la conclusion d’un accord de cessez le feu permettant la fin du génocide des palestiens de la bande de Gaza par les généraux génocidaires de Tel Aviv. Moulay Rachid dont le déplacement à Doha n’était pas prévu initialement ( Nasser Bourita était désigné pour représenter le président du comité d’El Qods) avait saisi cette opportunité pour plaider sa cause de succession auprès des dirigeants des monarchies, ou à moindre mesure, glaner des garanties de protection et de sécurité en cas d’intronisation de son neveu et adversaire pour la succession de Mohamed VI.
Et dans cette course effrénée pour la succession, que s’inscrit cette guerre des services de renseignements marocains menée par les frères-ennemis Abdellatif Hammouchi et Yassine Mansouri et qui n’a pas encore livré tous ses secrets et son verdict, malgré les articles et photos diffusés des sites d’informations affiliés à l’extrême droite française, comme omertamedia et Causeur ,faisant état d’entente parfaite entre les deux hommes, comme nous l’avons bien souligné sur les colonnes d’Algérie54.dz. ( Lire: Face à l’implosion: les services de renseignements marocains flirtent avec les médias mensonges de l’extrême droite française).
Récemment, Abdellatif Hammouchi aurait bien sollicité une artiste marocaine pour diffuser un message selon lequel sa famille serait menacée. Le premier flic répressif du pays, est-t-il affaibli? Dans certaines mesures oui, car on assiste depuis plusieurs semaines à une guerre entre le clan Hammouchi et ses détracteurs via la presse locale. Cet argument est consolidé par les attaques visant le comandeur des croyants après sa dernière “main tendue ” à l’Algérie, dont la lecture chez les makhzeniens est vue comme un SOS à l’adresse d’Alger, visant à un soutien pour l’intronisation de son fils Hassan III.
Une éventuelle intronisation de Hassan III signifie tout simplement la fin d’Abdellatif Hammouchi, un sort similaire à celui de Driss Basri, ancien ministre de l’intérieur et de l’information et homme fort de Hassan II.
Abdellatif Hammouchi mesure bien cette éventualité, et c’est dans ce cadre que l’histoire du cuisinier français Reynaud a fait surface au sujet des “hormones féminins” du futur roi , contraint il y a quelques jours de se rendre à Paris en compagnie de sa mère la princesse Lalla Selma,pour être ausculté par une clinique spécialisée. Un court séjour saisi par le protecteur français pour lui tirer des garanties de protection et de sécurité pourle frère et soeurs du roi, en cas de succession, selon certaines sources avérées.
Cette guerre des services de renseignements marocains coincide avec les informations faisant état de la convocation par la justice néerlandaise de Yassine Mansouri patron de la DGED et proche du roi Mohammed VI
Il est appelé à comparaître en tant que témoin dans une affaire impliquant un espion présumé de l’Autorité nationale de la sécurité et du contre-terrorisme (NCTV), rapportent des sources médiatiques néerlandaises.L’affaire en question concerne un fonctionnaire d’origine marocaine qui travaillait comme analyste au sein de l’autorité nationale et de la sécurité et du contre-terrorisme aux Pays Bas. Ce dernier aurait entretenu des contacts avec le chef du renseignement extérieur marocain Yassine Mansouri, bien connu comme acteur -clé de Marocgate ( corruption des eurodéputés). Yassine Mansouri n’a rien à envier à Abdellatif Hamouchi, acteur principal du scandale d’espionnage du logiciel sioniste Pegasus, visant des opposants marocains militants sahraouis, et des hauts responsables français et espagnols comme le président français Emanuel Macron et le président du Conseil Espagnol Pedro Sanchez.
Ce dernier est aujourd’hui menacé par l’entité sioniste, fabricant du logiciel esppion Pegasus pour faire tomber le chef du gouvernement espagnol qui s’est positionné comme l’un des rares dirigeants de l’UE à dénoncer et condamner le génocide des palestiniens de la bande de Gaza. L’entité sioniste s’est bien servie du sinistre Abdellatif Hammouchi pour espionner les dirigeants français et espagnols et a réussi à assoir son diktat sur le devenir du Maroc. Et ce n’est pas un hasard, si on apprend aujourd’hui que des responsables de l’internationale sioniste utilisent le concept “Tamaghrabit” comme “Tayhoudit” à l’adresse des responsables marocains les appelant à sortir de leurs environnements arabe et africain
Les défections en cascade: Après la fuite du N°2 de la DGED, la fuite du N°2 des FAR
La guerre de succession connaît aujourd’hui de nouveaux développements , après la défection du N°2 des FAR, Mohamed Berrid, qui selon la hierrarchie militaire du régime du Makhzen, se postionne derrière le commandeur des croyants Mohamed VI. L’inspecteur général des FAR, Mohammed Berrid, en plein exercice de ses fonctions a pris la tangente à destination des Emirats Arabes Unis, principal soutien d’Abdellatif Hamouchi et généreux sponsor du média Hespress qui avait bien annoncé la mort de Mohamed VI, il y a quelques semaines après son retour au Maroc, en provenance d’Abou Dhabi. La dépêche de Hespress a été retirée quelques minutes après.
La défection du numéro deux des FAR survient quelques semaines après celle du numéro deux de la DGED, Mehdi Hijaouy, que Hammouchi avait vainement tenté de le rapatrier, de la France et de l’Espagne. Mehdi Hijaouy qui avait fui la France pour l’Espagne aurait conclu un deal avec les services de renseignements espagnols CNI, en leur livrant d’importantes et confidentielles informations, comme l’existence du tunnel entre Ceuta et le territoire marocain utilisé par les trafiquants de drogue pour écouler leurs marchandises.
D’ailleurs, la défection de Mehdi Hijaouy auteur du “livre blanc sur le renseignement, la sécurité et la défense nationale” préfacé par Claude Moniquet, l’agent de la DGSE française, a été bien exploitée par Paris pour accélérer le processus de succession au profit de son favori, via une série d’articles publiée par le Journal Le Monde, affilié aux services de renseignements français.
