Dans sa dernière livraison au sujet des entreprises impliquées dans le processus de colonisation de la Cisjordanie , l’Organisation des Nations Unies vient d’ajouter 68 entreprises à sa base de données des sociétés déjà sponsors de la violation du droit international, portant le nombre total est de 158.
Les entreprises concernées proviennent de 11 pays, dont l’entité sioniste, les États-Unis, la France, l’Allemagne, la Chine, l’Espagne et le Portugal. Elles opèrent dans des secteurs variés tels que la construction, l’immobilier, l’extraction minière, la sécurité, le voyage et les services financiers.
Parmi les nouvelles sociétés figurent le groupe allemand Heidelberg Materials (matériaux de construction), le portugais Steconfer (systèmes ferroviaires) et l’espagnol Ineco (ingénierie des transports). Des entreprises de tourisme comme Expedia, Booking et Airbnb restent présentes sur la liste.
La porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, Ravina Shamdasani, a rappelé que les entreprises opérant dans des zones de conflit ont « la responsabilité de veiller à ce que leurs activités ne contribuent pas aux abus ». Elle a également appelé les États à s’assurer que leurs sociétés respectent les droits humains. Il s’agit de la première mise à jour de cette liste depuis 2023, qui comptait alors 97 entreprises, contre 112 lors de sa publication initiale en 2020.
Les sponsors du génocide des palestiniens
Dans un rapport publié jeudi 18 septembre, Amnesty International a identifié15 entreprises comme principaux sponsors contribuant au génocide , apartheid et occupation illégale des territoires palestiniens.
Le rapport cite les multinationales américaines Boeing et Lockheed Martin, les compagnies sionistes d’armement Elbit Systems, Rafael Advanced Defense Systems et Israel Aerospace Industries (IAI), l’entreprise chinoise Hikvision, le constructeur ferroviaire espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), le conglomérat sud-coréen HD Hyundai, la société américaine de logiciels Palantir Technologies, la firme technologique sioniste Corsight, et la compagnie publique sioniste des eaux Mekorot.
Et d’ajouter que ces 15 entreprises ne représentent qu’un petit échantillon de toutes celles qui sont responsables d’apporter leur soutien à un gouvernement génocidaire de l’entité sioniste qui orchestre la famine et le massacre de civils et prive les Palestiniens et Palestiniennes de leurs droits fondamentaux depuis des décennies.
Amnesty International publie ce rapport à l’occasion de l’anniversaire de l’adoption, le 18 septembre 2024, de la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies exigeant que l’entité sioniste mette un terme à son occupation illégale du territoire palestinien dans les 12 mois.Cette résolution a été adoptée en application de l’avis consultatif de juillet 2024 de la Cour internationale de justice CIJ.