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December 10, 2025

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Président de la République: la porte est ouverte à une agriculture moderne orientée vers l’autosuffisance dans plusieurs filières stratégiques

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l'Algérie a la capacité d'atteindre l'autosuffisance dans plusieurs filières stratégiques, étant résolue à ériger ce secteur en une véritable activité économique après avoir longtemps revêtu un caractère social, ajoutant que la porte est, aujourd'hui, ouverte à une agriculture nationale moderne, fondée sur la science et les techniques, en mesure de couvrir les besoins du pays et orientée vers l'exportation de l'excédent.

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie a la capacité d’atteindre l’autosuffisance dans plusieurs filières stratégiques, étant résolue à ériger ce secteur en une véritable activité économique après avoir longtemps revêtu un caractère social, ajoutant que la porte est, aujourd’hui, ouverte à une agriculture nationale moderne, fondée sur la science et les techniques, en mesure de couvrir les besoins du pays et orientée vers l’exportation de l’excédent.

Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée vendredi soir sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République a indiqué que l’Algérie avait franchi de “grands pas” vers la réalisation de l’autosuffisance dans plusieurs filières, notamment celle du blé, et ce, grâce à des projets nationaux et d’autres projets innovants avec des partenaires d’Italie, du Qatar, d’Arabie Saoudite et d’autres pays.

Il a, dans ce cadre, rappelé qu’il s’était engagé à atteindre l’autosuffisance en blé dur, soulignant que le bilan préliminaire laissait présager que cet objectif serait atteint au terme de la collecte des données relatives à la dernière campagne moisson-battage, d’autant plus que l’Etat a mobilisé tous les moyens au profit des agriculteurs, bien que certains d’entre eux n’aient pas livré l’intégralité de leur production à l’Etat.

A cet égard, le président de la République a indiqué avoir donné des instructions au ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, pour procéder à un recensement global, de nature à garantir que le blé ne soit pas vendu sur les marchés parallèles, soulignant que le bilan final de la saison campagne moisson-battage nécessite un certain temps en raison de l’étendue et de la dispersion des surfaces cultivées.

Le Président de la République a également évoqué l’importance du projet “Baladna” avec le partenaire qatari pour la production de poudre de lait, dont les travaux devraient s’achever “fin 2028”. Ce projet a été lancé pour répondre à la forte demande locale en lait au lieu de recourir à l’importation, a-t-il précisé, saluant par là même, les avantages de ce projet en termes de création d’emplois, d’élevage bovin, ainsi que l’ouverture de perspectives pour d’autres projets de même envergure avec l’Italie et l’Arabie saoudite.

A une question relative au lancement par l’Algérie du Fonds de financement des start-up et des jeunes innovants à l’échelle africaine, au terme de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine +IATF+ (4 -10 septembre 2025), le président de la République a précisé que cela s’inscrit dans le cadre du rôle de leader de l’Algérie en Afrique.

Il a souligné que certains pays africains ne disposent pas des moyens nécessaires pour accompagner les jeunes, c’est pourquoi l’Algérie ne souhaite pas priver le continent des capacités dont elle dispose en matière de formation et de création de richesse, ajoutant “nous avons pris en charge 30 start-up et cela ne nous coûte pas beaucoup”.

=Maîtrise de l’inflation et des prix pour renforcer la valeur du dinar =

A cet effet, le président de la République a indiqué que “la main de l’Algérie est tendue, sans attendre rien en retour, contrairement à certains pays qui accordent leur aide et exigent une contrepartie”, rappelant que l’Algérie a formé 65000 étudiants originaires de pays africains et que la politique menée ces dernières années en faveur des start-up a permis de passer de 200 à plus de 10000 start-up aujourd’hui, dont certaines sont entrées en bourse et d’autres ont apporté des contributions importantes au secteur de l’industrie automobile, ce qui témoigne de la capacité des start-up algériennes à se hisser au rang mondial.

Abordant la question de la régulation des importations, le président de la République a affirmé que le travail est en cours pour créer un équilibre entre l’importation et la production locale, en vue de satisfaire les besoins nationaux en divers produits, faisant observer qu’il n’existe aucune mesure d’austérité et que l’importation est nécessaire pour couvrir les besoins que la production nationale ne couvre pas.

Cet équilibre n’est pas aisé à atteindre puisqu’il requiert un niveau précis de numérisation, “objectif que nous espérons concrétiser d’ici la fin de l’année, car la numérisation demeure l’unique moyen de protéger le pays”, ajoute le président de la République, affirmant l’existence de perturbations dans l’approvisionnement de certains produits mais sans situation de pénurie.

S’agissant des mesures visant à renforcer la valeur du dinar algérien, le président de la République a insisté sur l’importance du contrôle de l’inflation et des prix pour rehausser la valeur de la monnaie nationale, tout en soulignant la nécessité “d’éradiquer le dinar parasite”, ce qui contribuera à la revalorisation du dinar réel”.

Il a également mis en exergue l’importance de la généralisation du paiement électronique, encore confronté à une “résistance acharnée”, soulignant que la thésaurisation des fonds en dehors des banques et circuits officiels figurent parmi les causes de l’inflation, avec un impact direct sur la classe moyenne.

Il a, à ce titre, assuré que des actions étaient en cours pour mettre fin à ce phénomène ainsi qu’aux fausses déclarations enregistrées auprès des notaires lors des transactions de vente et d’achat.

Il a, par ailleurs, indiqué qu’aucun retard n’a été constaté dans la promotion de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux, à l’instar du chèque, tout en soulignant que l’imposition de nouvelles règles pour réduire les paiements en espèces, notamment dans les transactions immobilières, nécessite une véritable “bataille politique : être ou ne pas être. Etre un Etat ou laisser les bandes diriger l’Etat”.

A ce propos, le président de la République a affirmé que les fausses déclarations, notamment celles relatives à la valeur des biens immobiliers, exigent des “sanctions sévères” pour éradiquer ces comportements, et c’est ce à quoi l’Etat veille.

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