La nomination de Laurent Nuñez, comme ministre de l’Intérieur, dans le gouvernement français Lecornu II, suscite chez certains un optimisme injustifié et précipité , lié à ses propos tenus ce dimanche 19 octobre lors de son passage dans l’émission “Questions politiques”.
D’emblée, Laurent Nuñez se démarque de son prédécésseur l’algérophobe Bruno Retailleau et affirme vouloir opérer « une rupture dans la forme », visant à prendre ses distances avec le style de communication politique plus clivant de son prédécesseur.
Une différence uniquement dans la forme , puisque l’ancien préfét de police de Paris souligne qu’il ne compte pas opéréer un changement dans le fond, précisant qu’il n’entendait pas s’écarter de la ligne tracée par ses prédécesseurs.
« On va poursuivre la politique qui a été menée par Bruno Retailleau et avant lui par Gérald Darmanin et avant lui par Christophe Castaner », souligne Laurent Nuñez dont il avait lui-même été le secrétaire d’État de 2018 à 2020.
Pourquoi donc cet optimisme annoncé par certains qui n’ont pas encore compris que l’actuel ministre français de l’Interieur au même que son prédécésseur font partie de l’Etat profond français qui jusqu’à ce jour n’a pas renoncé à son paradigme néocolonial,considérant à titre d’exemple notre pays comme “une vache à traire”
Laurent Nuñez a affiché sa détermination à « renouer le dialogue » en estimant qu’un « bougé » était nécessaire pour sortir de l’impasse diplomatique dans laquelle les deux pays se trouvent depuis plus d’un an.
Oui, mais qui est à l’origine de cette impasse? Bien entendu, c’est Paris dont le président Macron n’a jamais respecté ses engagements, qui est responsable de la détérioration des relations entre les deux pays. Paris tout en siègeant en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité s’est permis de violer le droit international en reconnaissant le “plan d’autonomie marocain” sur la question du conflit au Sahara Occidental, dans le but de porter préjudice à Alger, qui sous le règne du président de la République Abdelmadjid Tebboune n’a à aucun moment cédé au chantage et à la gabegie de l’Etat profond français toujours otage de son paradigme néocolonial.
Pour ce qui est de Laurent Nuñez , il faut bien rappeler à ceux qui ont la mémoire courte, que l’ancien préfet de police de Paris s’était bien illustré par ses interdictions infligées à notre communauté établie en France et qui comptait organiser des rassemblements et manifestations pour commémorer les massacres du 8 Mai 1945, du 17 Octobre 1961, ou célébrer les fêtes de la Victoire du 19 Mars 1962, l’Indépendance du 5 Juillet 1962, ou le déclenchement de la glorieuse révolution du preier novembre 1954. ( Lire nos articles: (Les néo-nazis et les terroristes du MAK autorisés, les patriotes algériens interdits: le préfet de police de Paris Laurent Nunez et sa gouvernance fasciste) ( France: Les rassemblements organisés par les satellites des organisations terroristes du MAK et Rachad, interdits par la préfecture de police de Paris) (Journée du Chahid: le préfet de police de Paris et nostalgique de l’Algérie française, annule un rassemblement prévu dimanche) (Les terroristes du MAK et les néo-harkis autorisés à marcher à Paris: La France néocoloniale et sa seconde guerre d’Algérie)
Par ailleurs, il faut noter que Laurent Nuñez, qui fait partie d’un gouvernement français instable et menacé de censure, dans la foulée de la profonde crise politique que vit la France a été devancé par son homologue espagnol Fernando Grande-Marlaska, qui après près trois années de brouille entre Alger et Madrid est venu en Algérie renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays, convaincu du statut de l’Algérie dans la région. L’Algérie, devenue aujourd’hui un Etat-pivot et un acteur incontournable en géopolitique. A Laurent Nuñez et son président Macron d’en saisir la nouvelle donne de l’Algérie Nouvelle?