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December 22, 2025

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Ahmed Kettab : l’Algérie capable aujourd’hui de construire une station de dessalement de l’eau de mer en 24 mois

Lors de son passage ce mardi matin à l’émission L’invité du jour de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ahmed Kettab, expert consultant international pour les questions hydriques et directeur de recherches à l’Ecole polytechnique d’Alger, a expliqué que « l’expérience acquise aujourd’hui par l’AEC (Algerian Energy Compagny), devenue ADC (Algerian Dessalination Compagny), permet des délais de réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer d'une capacité de 300 000 m3 de 24 mois ».

Lors de son passage ce mardi matin à l’émission L’invité du jour de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ahmed Kettab, expert consultant international pour les questions hydriques et directeur de recherches à l’Ecole polytechnique d’Alger, a expliqué que « l’expérience acquise aujourd’hui par l’AEC (Algerian Energy Compagny), devenue ADC (Algerian Dessalination Compagny), permet des délais de réalisation des stations de dessalement de l’eau de mer d’une capacité de 300 000 m3 de 24 mois ».

Evoquant le Conseil des ministres de dimanche dernier, il a rappelé les décisions du président de la République de la construction de trois nouvelles stations à Chlef, Mostaganem et Tlemcen, l’ouest du pays étant plus affecté par le manque d’eau.

Il a aussi rappelé que dès son accession à la magistrature suprême du pays, le président avait déjà « décidé de la construction, en urgence, entre 2020 et 2022, de trois stations de dessalement ». Il a ensuite également « décidé de la construction de cinq autres stations de 300 000 m3 chacune, toutes inaugurées en 2025 ».

M. Kettab a expliqué que « la capacité totale des trois stations, de 300 000 m3 chacune, prévues à l’Ouest du pays permettra ainsi une alimentation de 9 millions d’habitants à raison de 100 litres par jour ».

Avant cela, l’invité de la Radio a tenu à faire un rappel de la situation hydrique du pays et la genèse du choix de recourir au dessalement de l’eau de mer. « C’est en 2002, suite à une forte sécheresse, que les barrages du pays se sont retrouvés totalement asséchés et que le gouvernement avait décidé de recourir à l’importation de stations de dessalement monoblocs de 5 000 à 10 000 m3 (…) En 2011 – 2012, nous avions déjà 11 stations de dessalement d’eau de mer avec 2,2 millions de mpar jour », a-t-il dit.

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