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December 7, 2025

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Le coup de maître diplomatique fatal

En répondant rapidement et positivement à la demande du président allemand Frank-Walter Steinmeier, de gracier l'écrivain Boualem Sansal, pour des raisons humanitaires, le président de la république Abdelmadjid Tebboune a pris de court les tentatives françaises de nuire à l'image de l'Algérie, devenue un acteur incontournable dans la nouvelle carte géopolitique qui se dessine.

En répondant rapidement et positivement à la demande du président allemand Frank-Walter Steinmeier, de gracier l’écrivain Boualem Sansal, pour des raisons humanitaires, le président de la république Abdelmadjid Tebboune a pris de court les tentatives françaises de nuire à l’image de l’Algérie, devenue un acteur incontournable dans la nouvelle carte géopolitique qui se dessine.

A travers ce geste humanitaire, le président Tebboune a coupé l’herbe sous les pieds de celles et ceux qui misaient sur la cohésion européenne, et le prétexte des droits de l’homme, pour freiner la détermination de l’Algérie à bâtir des partenariats stratégiques avec des pays européens comme l’Allemagne ou l’Italie.

Et pour couper court aux mauvaises langues qui surfent sur le mensonge et la désinformation, le président Tebboune a répondu positivement à son homologue allemand, qui représente, dans une mission honorifique l’Etat allemand, et non le gouvernement allemand que dirige le chancelier Friedrich Merz.

L’Algérie qui se positionne dans un partenariat avec le couple italo-allemand, réussit avec ce geste fort humanitaire à enlever une carte de négociations futures au gouvernement français qui s’apprêter à dépêcher à Alger son ministre de l’intérieur Laurent Nunez, et le premier ministre Sébastien Lecornu. L’Algérie de facto se libère d’un fardeau et gifle les politiques français qui avaient fait de Boualem Sansal une carte de pression et chantage. Paris avait même fait de cette carte un argument pour “diaboliser” l’Algérie auprès de ses parenaires européens.

Alger envoie un message clair à ceux qui continuent de véhiculer le paradigme néocolonial. La réaction des responsables français, en premier lieu, le président Macron à la grâce accordée par le président Tebboune à Boualem Sansal, révèle encore une fois leur attitude hautaine, en mettant en seconde position sur le registre des remerciements celui qui a accordé la grâce.

Aujourd’hui,Paris n’a plus d’atouts à faire valoir en ce qui concerne les dossiers à négocier, les accords de 1968 sont une affaire franco-française, et les algériens n’en bénéficient d’aucun prévilèges, loin s’en faut. La souveraineté de l’Algérie n’est pas un dossier à négocier, et les manœuvres de Paris n’ont plus la moindre influence sur les décisions de l’Etat algérien.

Pendant des mois, la France a mené une campagne haineuse contre l’Algérie, et Alger a bien géré le dossier et au moment opportun, elle a sorti l’artillerie diplomatique, et en 48 heures, elle asséna son coup fatal, mettant les néocolonialistes français et leurs larbins de la 5ème colonne hors jeu et hors champ. A bon entendeur

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