Depuis son accession à la magistrature suprême en 2020, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a placé le dossier social en tête de ses priorités, prenant des décisions historiques et engageant des réformes profondes qui ont progressivement remodelé la carte du revenu national, à travers des augmentations des salaires et des pensions de retraite, et la création de nouveaux mécanismes de soutien social, tels que l’allocation chômage, ainsi que de vastes mesures destinées à protéger le pouvoir d’achat, dans un contexte économique mondial marqué par les répercussions de crises sanitaires et géopolitiques.
Ces décisions traduisent la vision du président de la République, visant à placer le citoyen au centre des politiques publiques, à travers l’amélioration des revenus, l’allègement des charges fiscales, le soutien aux agriculteurs et aux producteurs, et le renforcement de la protection sociale, contribuant ainsi à la consécration de la justice sociale, au renforcement de la sécurité alimentaire nationale et à l’amélioration du cadre de vie de toutes les franges de la société.
Dans ce cadre, la première étape adoptée a été l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) à 20.000 DA à partir du 1er juin 2020, celui-ci n’ayant connu aucune hausse depuis près d’une décennie, une décision qui avait été prise en dépit des difficultés financières, de la baisse des prix du pétrole et des effets de la pandémie de Covid-19.
Deux ans plus tard seulement, l’année 2022 a connu la plus grande opération de revalorisation des salaires depuis l’indépendance, lorsque le président de la République a ordonné la révision de la grille indiciaire de la fonction publique, une démarche ayant permis d’élargir la base des augmentations dans les différents corps et grades, avec des hausses allant de 4.500 à 8.500 DA par mois, soit une augmentation avoisinant les 47% sur trois ans (2022-2023-2024).
Ces augmentations ont touché non seulement le salaire de base, mais aussi les primes et indemnités mensuelles et non mensuelles. Cette mesure s’est accompagnée de la suppression de l’impôt sur le revenu global (IRG) au profit des salariés percevant des rémunérations inferieures à 30.000 DA, dont le nombre est estimé à 6,5 millions de travailleurs et de fonctionnaires, une décision qui s’inscrivait dans le cadre de la concrétisation des engagements pris par le président de la République lors de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019.
Par ailleurs, et en sus des nombreuses mesures sociales, dont a bénéficié les personnels du secteur de la santé, en soutien à leurs efforts face aux répercussions de la pandémie COVID-19 depuis 2020, la mise en œuvre de la démarche du président de la République a permis l’approbation d’augmentations significatives, notamment au profit des enseignants, dont une grande partie a été appliquée entre 2023 et 2024, grâce à l’entrée en vigueur du nouveau régime indemnitaire et à l’amélioration du classement. Le plafond des augmentations accordées avec effet rétroactif a ainsi atteint 30%, selon le grade et l’échelon fonctionnel.
La décision du président de la République prise lors du dernier Conseil des ministres (30 novembre 2025), constitue un nouveau jalon dans ce processus, avec l’augmentation du Salaire national minimum garanti (SNMG) de 20.000 DA à 24.000 DA, à compter de janvier 2026. Cette revalorisation du SNMG est la plus importante enregistrée dans le pays, apportant ainsi un soutien supplémentaire à la plus large frange de travailleurs.
Augmentations des pensions de retraite et de l’allocation chômage et soutien continu aux agriculteurs
Dans la même démarche, le président de la République avait annoncé en 2021 la création de l’allocation chômage, stipulée par la loi de finances 2022. L’Algérie est ainsi devenue le premier pays arabe et africain à instaurer une allocation officielle destinée aux jeunes demandeurs d’emploi.
Le versement de cette allocation a commencé en 2022 avec un montant de 13.000 DA, avant que le président de la République ne décide de la porter à 15.000 DA fin 2022, avec la prise en charge par l’Etat de la couverture sanitaire des chômeurs pendant la période de bénéfice de l’allocation.
Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République a décidé de porter cette allocation à 18.000 DA, renforçant ainsi ce dispositif social comme un outil efficace pour soutenir les jeunes et encourager leur insertion dans le marché du travail, tout en garantissant un revenu minimal préservant leur dignité durant la période de recherche d’emploi.
Le président de la République a également accordé une attention particulière aux retraités, qui ont bénéficié de plusieurs augmentations allant de 10 à 15 % en 2024, en reconnaissance de leurs efforts professionnels. En conséquence, il a été décidé d’augmenter le seuil minimum de la pension de retraite à 15.000 DA pour ceux qui percevaient un montant inférieur à 10.000 DA, et à 20.000 DA pour ceux qui percevaient des pensions de 15.000 DA.
Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République a enjoint de soumettre des propositions concernant l’augmentation des pensions et allocations de retraite, afin qu’elles soient examinées par le ministère des Finances, puis par le Gouvernement, avant d’être tranchées lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.
Dans le même contexte, le président de la République avait décidé, en avril 2023, de porter l’allocation de solidarité à 12.000 DA pour ceux qui perçoivent 10.000 DA et à 7.000 DA pour ceux qui perçoivent actuellement 3.000 DA, une revalorisation qui a touché près d’un million de bénéficiaires.
Outre les salaires et allocations, les dernières années ont vu l’adoption d’importantes mesures sociales supplémentaires décidées par le président de la République, notamment l’augmentation de l’allocation touristique à 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les mineurs, la revalorisation de la bourse des étudiants, l’octroi d’un quota supplémentaire de livrets du Hadj au profit des personnes âgées ayant participé à plusieurs reprises au tirage au sort sans succès, ainsi que la prise en charge intégrale des patients atteints de cancer non assurés sociaux.
Le secteur agricole a, en outre, constitué un axe essentiel des réformes sociales, étant le pilier de la sécurité alimentaire nationale. Depuis 2020, le président de la République a pris d’importantes mesures au profit des agriculteurs, notamment l’augmentation du prix d’achat des légumineuses afin d’encourager la production locale, en sus du soutien aux producteurs et distributeurs de lait afin d’augmenter leur marge bénéficiaire et garantir l’abondance du produit, outre l’ouverture de crédits bancaires au profit des investisseurs dans les chambres froides et le stockage des produits agricoles, en vue de lutter contre la spéculation.
Ces mesures ont contribué à la stabilité du marché des produits agricoles et à l’amélioration des revenus des agriculteurs, ce qui a eu un impact positif sur le citoyen à travers la maitrise des prix, sachant que le taux d’inflation en Algérie a reculé à 2,2% fin septembre dernier sur un glissement annuel.
Par ailleurs, le président de la République a veillé à assurer la disponibilité des moutons de l’Aïd à des prix accessibles aux citoyens. Il a, ainsi, donné son accord, lors de la réunion du Conseil des ministres de mars 2025, pour importer jusqu’à un million de têtes de bétail, avec l’exemption des opérations d’importation de tous les taxes et impôts, et ce dans le cadre de l’intervention proactive de l’Etat pour garantir la stabilité des prix durant les fêtes religieuses.