La représentante permanente de l’Ethiopie auprès de L’Union africaine et la Commission économique pour l’Afrique, Hirut Zemene Kassa, a affirmé, mardi à Alger, que le Processus d’Oran s’impose comme un mécanisme majeur contribuant de manière significative à la promotion de la paix et de la sécurité en Afrique, en reliant les pratiques et étapes opérationnelles à des perspectives analytiques et répondant aux besoins du continent.
Intervenant lors de la séance de clôture de la 12e édition du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, Mme Hirut Zemene a mis en avant le rôle central du cadre : Conseil de paix et de sécurité de l’UA (AUPSC)-A3+, soulignant que les travaux ont permis “d’approfondir les réflexions, d’évaluer les défis et d’identifier les opportunités” au moment où l’Afrique fait face “à l’effritement du système multilatéral, au terrorisme, à l’extrémisme violent et aux changements inconstitutionnels de gouvernements”.
Selon la diplomate, les participants ont “tiré les enseignements nécessaires” et identifié des “mesures logiques et indispensables pour renforcer l’action des A3+ et du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine”.
La représentante éthiopienne a également rendu hommage “à la valeur des engagements pris sur cette plateforme unique” et salué la qualité des contributions des panélistes.
Elle a, par ailleurs, exprimé la “profonde appréciation” de son pays aux membres du Conseil de paix et de sécurité de l’UA ainsi qu’à l’Algérie “pour l’hospitalité traditionnelle et l’excellente organisation” de ce séminaire, soulignant que l’Ethiopie garde de son séjour à Alger “un souvenir exceptionnel et mémorable”.