Au moment où l’Algérie abritait sous la parapluie de l’Union Africaine et conformément à ses principes et constantes du respect du droit international, deux importants évènements liés à la détermination des peuples et Etats africains de travailler en bloc et en front commun pour défendre les intérêts du continent africain, le régime du Makhzen, réunit chez lui,des représentants d’Etats parias et des régimes putschistes manquant de reconnaissance au niveau des instances continentales.
Le 30 novembre et les 1 et 2 décembre 2025, l’Algérie a abrité deux grands rendez-vous inernationaux sous le Haut patronnage du Président de la République Abdelmadjid Tebboune. Le premier rendez-vous concerne la conférence sur la criminalisation du colonialisme,organisée suite à une initiative du président de la république adoptée par ses pairs africains.
A travers, cette conférence, l’Algérie relance le débat sur la reconnaissance des crimes coloniaux, leur inscription dans le droit international et la question des réparations. L’Algérie par la voix de son ministre des affaires étrangères a prôné une démarche collective africaine fondée sur la justice historique, impliquant également les pays des Caraibes.
Dans son allocution, Ahmed Attaf a rappelé que cette initiative avait été proposée par l’Algérie lors du dernier sommet ordinaire de l’Union africaine et adoptée par consensus par les États africains. Il a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le thème annuel retenu par l’organisation panafricaine, consacré à la justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine.
Pour le second rendez-vous de Haut niveau des 1 et 2 décembre, consacré à la paix et la sécurité en Afrique, connu sous l’appelation du “processus d’Oran”, la rencontre a été marquée par la participation du président de la Comission de l’Union Africaine Mohamed Ali Youcef et des chefs des diplomaties de la Côte d’Ivoire, de l’Angola en sa qualité de président en exercice de l’UA, la RASD, Namibie, Rwanda,Botswana, Togo et la Tunisie ainsi que des vice-ministres des affaires étrangères du Ghana,Liberia, Somalie, Sierra Léone, Egypte et l’Afrique du Sud.
A l’occasion de cette joute, le ministre algérien des affaires étrangères Ahmed Attaf a rappelé que le Processus d’Oran vise, depuis sa création, à renforcer la coordination des positions africaines au sein du Conseil de sécurité des Nations unies.
Cette rencontre est de facto une reconnaissance directe de la plus haute instance continentale à savoir l’autorité exécurtive de l’Union Africaine del’impact grandissant du processus d’Oran dans l’élaboration et la concrétisation des décisions liées ànla paix et la sécurité du continent.
Cette rencontre est également une reconnaissance de l’Algérie comme acteur-clé dans les instances continentales, comme l’illustre bien son élection au sein du Conseil pour la Paix et la Sécurité en Afrique CPS.
Cette rencontre est également un couronnement des efforts de l’Algérie en matière de défense des intérêts de l’Algérie,comme l’illustre bien le Processus d’Oran comme espace de reflexion et de prise de décisions sur la scène africaine.
Cette rencontre marquée par la paricipation de Bankole Adeoye, commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine,de Jean-Pierre Lacroix l’adjoint du SG de l’ONU , ainsi que d’autres hautes et importantes personnalités internationales et continentales, est une parfaite illustration à l’importance de ce rendez-vous qui révêt un intérêt de haute facture. Le Processus d’Oran, est devenu une plateforme institutionnelle depuis son lancement en 2013, adopté comme un mécanisme permanent par l’UA.
Sa tenue devient le rendez-vous annuel de la rencontre de la coordination du CPS de l’UA et des membres africains non permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, (A3).
Si la diplomatie algérienne oeuvre à promouvoir le respect du droit international, le régime du Makhzen par le biais de sa diplomatie insidieuse, manquant de visibilité et de claivoyance et dirigée par Nasser Bourita, s’enfonce dans l’empietement au droit international.
A ce titre, Nasser Bourita a reconnu parallèlement aux deux rendez-vous d’Alger, des ministres de régimes putschistes et d’Etats Parias,exclus de l’UA pour violation de l’ordre constitutionnel, comme le Mali,et le Burkina Faso.
Il s’agit bien d’une provocation diplomatique de bas étage, car l’Algérie est mandatée par l’UA sur les dossiers de la sécurité et la paix, au moment où le Maroc est chargé du dossier de l’immigration.
Il s’agit bien d’une manoeuvre sournoise, car l’Algérie est un Etat-pivot en matière de lutte contre le terrorisme, dont l’expérience de lutte contre le terrorisme menée toute seule, est citée par la communauté internationale come un modèle à suivre. Cette lutte menée par la glorieuse ANP digne héritière de l’ALN, les courageuses forces de sécurité, et la déermination d’un peuple à éradiquer ce fléau, bien nourri par les officines hostiles àl’Etat national Algérien e son peuple, au moment où le Makhen abritait et finançait la nébuleuse terroriste et les sanguinaires de l’organisation terroriste du GIA.
Nasser Bourita, aurait du apprendre de l’expérience algérienne de lute contre le terrorisme, accompagnée de cette stratégie de réconciliation nationale, via la Concorde Civile et la Charte pour la Paix et la réconciliaion nationale, adoptées par le peuple algérien par voie référendaire.
Le débat sur lalutte contre le terrorisme, est un périmètre algérien, reconnu sur la scène internationale.Outre l’expérience de lutte contre le terrorisme menée sur le terrain, et les mécanismes de la concorde civile et la charte de la réconciliation nationale, l’Algérie avait réussi à faire adopter par le Conseil de Sécurité de l’ONU, la pénalisation du payement de rançons aux groupes terroristes.
Nasser Bourita et ses maîtres sont invités à beaucoup à apprendre de la diplomatie algérienne, dont les fondements et principes sont nés du manifeste de la glorieuse révolution du premier novembre 1954. A bon entendeur