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December 15, 2025

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Boudjemaa prend part à la 11e session de la Conférence des Etats parties à la CNUCC

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, a pris part, lundi, par visioconférence, aux travaux de la 11e session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC), qui se tient à Doha (Qatar), a indiqué un communiqué du ministère de la Justice.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, a pris part, lundi, par visioconférence, aux travaux de la 11e session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (CNUCC), qui se tient à Doha (Qatar), a indiqué un communiqué du ministère de la Justice.

Dans son allocution lors de la réunion de haut niveau des travaux de la 11e session de la Conférence des Etats parties à la CNUCC, qui se tient du 15 au 19 décembre courant, M. Boudjemaa a rappelé que l’Algérie figure parmi “les premiers pays à avoir ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption”, précise-t-on de même source.

“Pleinement convaincue des répercussions de la corruption sur la stabilité des sociétés et de ses effets négatifs susceptibles d’entraver le développement durable des Etats, et dans le cadre de la mise en application et de la concrétisation du contenu de cette Convention, l’Algérie a promulgué en 2006 une loi spécifique relative à la prévention et à la lutte contre la corruption, qui consacre un chapitre aux dispositions et principes fondamentaux en matière de coopération internationale et de recouvrement des avoirs”, a-t-il souligné.

M. Boudjemaa a fait part de “l’attachement et du plein engagement de l’Algérie à poursuivre la mise en œuvre des clauses de la Convention des Nations unies contre la corruption”, car ayant “inscrit la lutte contre la corruption parmi les priorités de ses politiques nationales, en vue de moraliser la vie publique et de renforcer les mécanismes de reddition des comptes en matière d’interdiction et de lutte contre la corruption”, ajoute le communiqué.

Dans cette optique, il a précisé que “l’Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a instauré un climat politique et économique anticorruption, fondé sur l’édification de l’Etat de droit, ainsi que sur les institutions performantes et compétentes, tout en adoptant une approche globale reposant sur l’action commune avec les acteurs de la société civile”.

Dans ce contexte, le ministre a mis en exergue la vision de l’Algérie quant à “la nécessité d’accorder une importance primordiale à la coopération internationale en matière de recouvrement des avoirs, étant un objectif principal de la Convention, contribuant à l’appui des efforts des Etats pour la concrétisation des Objectifs de développement durable (ODD)”.

A cet égard, “il a révélé que les autorités judiciaires algériennes avaient adressé 54 demandes à 11 pays où se trouvent les fonds transférés à l’étranger, dans le but de les récupérer”, ajoute la même source.

“Mon pays espère que les Etats sollicités pour leur coopération répondront à ces demandes, qui ont connu une réactivité relative de la part de certains de ces pays, en vue de parvenir à une coopération internationale efficace, efficiente et réactive”, a-t-il expliqué.

Evoquant la coopération internationale, M. Boudjemaa a affirmé que l’Algérie “a encouragé l’assistance assurée par les réseaux internationaux, à l’instar de l’initiative StAR et du Forum mondial sur le recouvrement d’avoirs (GFAR), étant plus efficaces et plus réactifs aux exigences de la coopération internationale”.

Au terme de son allocution, M. Boudjemaa a réitéré “la position de l’Algérie concernant la deuxième phase de l’examen, en réaffirmant son attachement aux principes directeurs du cadre de référence régissant le mécanisme d’examen et la prise en compte du contexte général, et en insistant sur le caractère intergouvernemental du mécanisme et sur la nécessité de s’appuyer dans la prochaine phase sur les résultats de l’évaluation de la première phase, afin d’y intégrer les réalisations accomplies à la lumière des observations et des bonnes pratiques identifiées”.

A noter que l’Algérie participe à cet événement mondial en présentiel avec une délégation officielle multisectorielle. Cette 11e édition de la Conférence se tient sous le thème “Façonner l’intégrité de demain”, en se focalisant sur le traitement des menaces nouvelles et émergentes dans la lutte contre la corruption, ainsi que sur le renforcement de la coopération internationale pour faire face à la réalité des activités criminelles complexes.

Cette conférence constitue “le plus grand rassemblement international au monde consacré à la lutte contre la corruption, mais aussi le principal organe d’élaboration des politiques liées à la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui est le seul instrument international juridiquement contraignant dans ce domaine. Les Etats parties à la Convention se réunissent tous les deux ans pour examiner son application et discuter des moyens d’améliorer la coopération entre les pays afin d’atteindre leurs objectifs”, conclut le communiqué.

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