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December 27, 2025

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Année 2025: l’Algérie renforce les bases d’une économie diversifiée et résiliente

L’économie algérienne a enregistré durant l'année 2025 une évolution notable, marquée par des indicateurs positifs traduisant les performances de plusieurs secteurs d’activité, notamment hors hydrocarbures, à travers la mise en oeuvre de politiques publiques destinées à accélérer la diversification économique et renforcer le positionnement de l’Algérie à l’échelle continentale.

L’économie algérienne a enregistré durant l’année 2025 une évolution notable, marquée par des indicateurs positifs traduisant les performances de plusieurs secteurs d’activité, notamment hors hydrocarbures, à travers la mise en oeuvre de politiques publiques destinées à accélérer la diversification économique et renforcer le positionnement de l’Algérie à l’échelle continentale.

Selon les rapports publiés aussi bien par des institutions nationales qu’internationales, l’économie algérienne a connu en 2025 une mutation progressive, se traduisant par des performances appréciables dans plusieurs domaines, notamment une croissance robuste hors hydrocarbures, une inflation maîtrisée, une position extérieure solide et un très faible niveau d’endettement.

Dans son dernier rapport consacré à l’Algérie, la Banque mondiale a indiqué que l’économie nationale a poursuivi sa dynamique positive en 2025, affichant une croissance de 4,1% au premier semestre, avec une expansion projetée à 3,8% sur l’ensemble de l’année. Cette performance est principalement portée par les secteurs hors hydrocarbures, dont la croissance a atteint 5,4%.

La même institution a mis également en avant la maîtrise de l’inflation, qui s’est établie autour de 1,7% au cours des neuf premiers mois de 2025. Ce recul est attribué à la baisse des prix des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes, à la bonne performance du secteur agricole, ainsi qu’au maintien d’un taux de change stable.

De son côté, l’Office national des statistiques (ONS) a relevé, dans son rapport publié en novembre dernier, les effets positifs des efforts de diversification économique engagés en vue de réduire la dépendance aux hydrocarbures. Selon l’ONS, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre 2025 a été soutenue par plusieurs secteurs clés, notamment l’industrie, qui a enregistré une hausse de 6,4%, le commerce avec 6,7%, l’agriculture avec 4,5%, ainsi que le secteur de l’électricité et du gaz, en progression de 9,7%.

Au cours du premier semestre 2025, le PIB s’est établi à 19.433 milliards de dinars, soit près de 150 milliards de dollars, contre 18.252 milliards de dinars, équivalant à environ 140 milliards de dollars, durant la même période de 2024.

Cette résilience de l’économie nationale a également été soulignée par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Salah Eddine Taleb, qui a attribué cette solidité à la croissance soutenue des secteurs hors hydrocarbures, au niveau confortable des réserves de change, à un endettement extérieur quasi inexistant, ainsi qu’à la robustesse du secteur bancaire, lequel a su résister aux chocs successifs enregistrés ces dernières années.

La dynamique économique observée en 2025 se reflète également dans les volumes d’investissement engagés dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie, qui représente près de 50% des nouveaux investissements enregistrés auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI).

Ces efforts se sont traduits notamment par une hausse notable de la production industrielle du secteur public national, laquelle a progressé de 6,3% au deuxième trimestre 2025, contre 3,8% durant la même période de 2024. Cette évolution positive a été soutenue par les performances remarquables de plusieurs branches industrielles, notamment l’énergie, les mines et carrières, ainsi que les matériaux de construction.

Considéré comme stratégique pour l’économie nationale, le secteur agricole a consolidé en 2025 les performances enregistrées en 2024, année durant laquelle il a contribué au PIB à hauteur d’environ 15%, avec une valeur de production dépassant 37 milliards de dollars. Le nombre d’emplois dans ce secteur a, quant à lui, dépassé les 2,7 millions de travailleurs.

En 2025, plusieurs filières agricoles ont poursuivi leur progression, certaines enregistrant même des niveaux record de production, à l’instar de la pomme de terre, de la tomate industrielle, de l’oignon, des dattes, des agrumes et des viandes blanches.

Par ailleurs, le projet d’exploitation du minerai de fer de Gara Djebilet a marqué l’actualité économique de l’année 2025, avec l’intensification des efforts visant l’achèvement de ce méga projet en vue de son entrée en exploitation début 2026. Cette mise en exploitation s’accompagnera de la mise en service de la ligne ferroviaire Tindouf-Béchar, s’étendant sur plus de 950 kilomètres.

A ce propos, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné, lors d’une réunion du Conseil des ministres, que l’exploitation locale du minerai de fer de Gara Djebilet constituait “un événement inédit dans l’histoire de l’Algérie indépendante, incarnant une nouvelle orientation fondée sur la souveraineté économique et la diversification des ressources hors hydrocarbures”.

Dans le domaine du logement, les pouvoirs publics ont lancé en 2025 le programme AADL3 à travers l’ensemble du territoire national, réaffirmant la volonté de l’Etat de soutenir ce secteur stratégique en améliorant l’accès au logement, parallèlement à de vastes opérations de distribution de logements de diverses autres formules, dans le cadre de l’ambitieux programme du président de la République et qui vise la réalisation de deux millions d’unités à l’horizon 2029.

Le secteur de l’hydraulique a, quant à lui, été renforcé par la mise en service de cinq grandes usines de dessalement de l’eau de mer, implantées dans les wilayas d’El Tarf, Boumerdès, Tipasa, Oran et Béjaïa. D’une capacité de production de 300.000 m3/jour chacune, ces installations portent à 19 le nombre total de stations de dessalement opérationnelles à l’échelle nationale. 

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