Le coordinateur de la Commission algérienne Histoire et Mémoire, Mohamed Lahcen Zeghidi, a mis en avant, mardi à Alger, l’importance de la loi criminalisant la colonisation française en Algérie, qui vient renforcer la protection de la mémoire nationale érigée en priorité par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre de ses engagements.
Lors d’une conférence organisée par l’association “Mechaal Echahid” au forum du quotidien El Moudjahid, sous le thème “La résistance et la Révolution nationale dans l’extrême Sud algérien”, M. Zeghidi a affirmé que le texte de cette loi constitue “une revendication populaire” et “une avancée historique” réalisée grâce à la volonté du président de la République, pour le renforcement de la protection de la mémoire nationale.
Il a précisé que l’adoption de ce texte par les représentants du peuple se veut à la fois “un gage de fidélité et de reconnaissance envers les chouhada et les moudjahidine ayant enduré les affres d’un colonialisme brutal”, et “un message fort” pour la France coloniale, rappelant que “la mémoire du peuple algérien est inaliénable et non négociable”.
A cette occasion, M. Zeghidi a présenté un exposé mettant en lumière les principales étapes de la résistance populaire et de la Révolution nationale dans le sud du pays, et ses artisans qui ont mis en échec les tentatives du colonisateur français de diviser le pays, avant de passer en revue le rôle des résistances populaires qui ont incarné la résilience des populations du Sud face à l’invasion de l’armée coloniale au début du XXe siècle.