Il appartient à cette catégorie sociale des laisser pour compte,grandi dans le quartier populeux et populaire d’Oran, un des bastions de la glorieuse révolution de novembre 54, apprenant dès son jeune âge le sens de la défense des causes justes, sans se fier aux dividendes moins importantes sur le plan des valeurs.
Il s’agit de Fethi Nourine, le judoka algérien, unique qualifié dans sa discipline pour les JO de Tokyo qui se déroulent actuellement au Japon, et qui défraya la chronique de ces joutes, en déjouant les plans de la normalisation avec l’entité sioniste. Algérie54 lui a rendu visite chez-lui et a mesuré l’ampleur de l’estime que ce jeune a engrangé non seulement dans son quartier, sa ville d’Oran, son pays l’Algérie sœur jumelle de la Palestine, cette Palestine dont le peuple a apprécié l’action du judoka algérien, permettant à la question palestinienne de revenir par la porte des jeux olympiques. Une action qui faussera les calculs des promoteurs de la normalisations et leurs manœuvres machiavéliques, comme l’atteste ce combat ubuesque de la saoudienne Tahani Al Kahtani, battue par Ippon par la judokate de l’entité sioniste. Pour en revenir à ce combat, il faut bien noter, que la judokate saoudienne, classée 140ème mondiale, n’avait aucun droit de participer à ces joutes si ce n’était les calculs politiciens provoquant une reconnaissance d’un régime d’Apartheid qui continue d’occuper illégalement des territoires palestiniens et arabes, et poursuit sa politique de génocide d’un peuple sous les caméras du monde.
Fethi Nourine a réussi à secouer les consciences de ce monde, et les hommages rendus à son égard par les pétris à la liberté et au droit du monde, sont une parfaite illustration à cette action, et ce n’est pas la coqueluche des Pink Floyd, en l’occurrence Roger Waters qui va nous contredire.
Dans une déclaration qu’il nous a a faite, Fethi Nourine déplora le comportement des officiels algériens à son égard et les pressions exercées à son encontre pour avoir annoncé son retrait dès la tenue du tirage au sort. Sur ce registre, il est important que les hautes autorités du pays interviennent pour balayer ces responsables qui ne défendent pas les positions constantes de l’Algérie.Aujourd’hui, il est temps de mettre les choses au clair, les responsables du sport ne travaillent plus pour l’intérêt du pays, mais au profit de leurs propres intérêts restreints et leurs clans. Comment expliquer les propos du président de la fédération algérienne du Judo, ou les déclarations de Hassiba Boulmerka qui conduit la délégation algérienne, au sujet de rejeter la responsabilité de l’action de retrait sur le judoka et son entraîneur, leur imposant de signer un document en ce sens, et les silences complices du président du COA, Abderrahmane Hamad, et la néo-membre du comité exécutif de la fédération internationale du judo, et ancien secrétaire d’État au sport, Salima Souakri.
Aujourd’hui, les hautes autorités du pays sont interpellées pour user de leurs forces et influences, à mettre de l’ordre dans le monde su sport algérien, en balayant les opportunistes, et surtout ceux qui ne s’alignent pas sur les positions de l’Algérie.
Fethi Nourine devrait être présent dans les prochains JM qu’abrite sa ville Oran, et les responsables sont appelés à mettre les bouchées doubles pour lui éviter les représailles de la fédération internationale du judo et de la CIO, dont l’alignement sur les positions de l’entité sioniste ne sont plus à présenter ou à démontrer
