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December 10, 2025

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Accusée de financement étranger non autorisé: SDH sous la menace de la dissolution

L’association Santé Sidi el Houari SDH, établie à Oran est sous la menace de la dissolution, suite aux plaintes déposées par la wilaya d’Oran l’accusant de travailler avec des parties hostiles à l’Algérie et de recevoir des financements non autorisés par les pouvoirs publics échappant au contrôle de l’Etat.

Les plaintes de la wilayas d’Oran seront examinées en fond et en référé par le tribunal administratif près la Cour d’Oran, porteront sur les accusations de la wilaya d’Oran à savoir la violation des dispositions de l’article 39 de la loi 12/06, des liens avec des associations et parties hostiles à l’Algérie et de la réception de financement étranger.

SDH réfute les accusations

Dans un communiqué rendu public le 24 mai dernier, l’association SDH  a fait savoir qu’elle défend son existence par tous les moyens juridiques, sans pour autant répondre aux contenus de la plainte de la wilaya d’Oran.

Pour rappel, SDH et d’autres associations algériennes établies sur le territoire national avaient été citées, comme auteures de signatures de la pétition à l’origine de la résolution condamnant l’Algérie par le parlement européen en novembre 2020 sur le registre du respect des droits de l’homme.

La question du financement étranger, refait surface

Après l’association RAJ, dissoute il y a quelques mois ,bénéficiaire de financement étranger, les yeux seront braqués sur  SDH qui risquerait le même sort, ouvrant la voie à la nécessité d’un débat sur le financement étranger accordé sur forme explicite de soutien à l’épanouissement de la société civile, la promotion des valeurs “humanitaires” de paix, et l’émergence de l’art et la culture et qui ne sont en réalité que moyens pour s’infiltrer la société algérienne pour l’orienter vers un sort préétabli par des officines étrangères en particulier occidentales.

Sur ce plan, il est important de s’interroger sur les activités de SDH, créée en 1992 autour de l’action sanitaire comme son nom l’indique et qui se retrouve ensuite au devant de la restauration du patrimoine, via l’occupation du site des bains maures turcs de Sidi Houari, pour la voir plus tard investir les secteurs de l’éducation, l’enfance et les droits de l’homme, lui permettant de bénéficier des atouts de partenariat avec des instances internationales comme l’UNICEF, l’UNESCO et de chancelleries étrangères.

Le sujet du financement étranger des associations, a été longtemps ignoré par les autorités publiques pré-hirak 2019, dont les décideurs inféodés à la Isaba, revenait sur scène à l’occasion du Hirak, marqué par le modus opérandi par certaines associations en activité occupant le terrain de la contestation, et qui donnaient l’impression d’être des mouvements structurés et organisés et jamais spontanés, comme le laisser entendre les ténors autoproclamés . Lire le livre d’Ahmed Bensaada  (“Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien ?”)

Un livre aura le mérite d’avoir mis à nu les desseins d’une minorité inféodée à des agendas étranger pour détourner le Hirak béni, via cette solution de période de transition, dont les résultats sont connus d’avance chez nous durant les années 90, ou chez le voisin tunisien devenu otage de l’instabilité politique depuis 2011, et qui n’arrive toujours pas à sortir de ce sombre tunnel qui menace d’ailleurs son existence.

Dans une contribution publiée par Algérie 54, Ahmed Bensaada avait dévoilé, documents à l’appui, les sommes d’argent attribuées par la NED à plusieurs associations algériennes. Lire: https://algerie54.dz/2020/06/30/hirak-ong-7/

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