Le gouvernement socialiste espagnol dirigé par Pedro Sanchez est de plus en plus isolé, faute d’arguments à faire valoir pour justifier son alignement à la position coloniale de Rabat sur la question de décolonisation au Sahara Occidental, suivi de sanctions économiques d’Alger ayant porté préjudice aux exportations espagnoles vers l’Algérie.
Les ennuis du gouvernement Sanchez ne s’arrêtaient pas là puisque l’Algérie avait procédé à une révision de ses prix d’approvisionnement gazier à Madrid qui planifiait à devenir un hub énergétique. Madrid perdra le pari au profit de Rome qui voit ses chances de devenir un hub énergétique de premier choix augmenter grâce à un partenariat stratégique avec Alger. Sur le plan intérieur, Pedro Sanchez est dans le sillage de la crise avec Alger, affaibli par l’affaire du logiciel espion Pegasus, à l’origine du limogeage de la patronne des services secrets espagnols le 10 avril dernier.
Sanchez perd la bataille européenne contre Alger
Le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez a tenté d’européaniser son différend avec Alger, en jouant comme première carte la carte de non-respect de l’accord d’association EU-Algérie, par Alger, et se voit ridiculisé par un non-recevoir de Berlin qui souligne par la voix de la ministre allemande adjointe des affaires étrangères Katja Keul, à l’issue de sa visite à Alger de juin dernier, que l’Algérie est un partenaire fiable. Cet échec poussera l’isolé Pedro Sanchez à aller vers l’escalade en tentant d’impliquer l’Algérie au conflit ukrainien en brandissant l’alliance stratégique qu’entretient Alger à Moscou. Pedro Sanchez tentera à l’occasion du Sommet de l’OTAN tenu à Madrid à faire rallier les pays de l’Alliance Atlantique à sa thèse, en faisant croire que l’Europe fait face à une menace qui vient du Sud, allusion faite à l’Algérie, la comparant même avec la « menace » de l’Est menée par la Russie. Pedro Sanchez avait brandi à cette occasion la situation au Mali, et cette détermination de son gouvernement à se débarrasser de la force Barkhane puis la force Task Takuba pour justifier sa faible argumentation à impliquer l’Algérie dans une confrontation avec l’OTAN. Pedro Sanchez tentera par la même occasion d’occulter la boucherie de Melilla, en tentant de détourner l’attention vers une « menace fictive » venue du Sud.
Aujourd’hui, Pedro Sanchez est démasqué et n’a pas trouvé mieux que de tourner vers les russes pour s’approvisionner en gaz et remplacer l’Algérie, après avoir longtemps éternisé une propagande qui n’a rien apporté.
Cela s’ajoute au scandale des tanks d’occasion vendus à l’Ukraine en tant que Tanks neufs. Avec de tels agissements, Sanchez et son gouvernement ont-ils encore une crédibilité ? -Depuis que l’Espagne s’est acoquiné avec le Makhzen, il a perdu toutes ses valeurs y compris son honneur.