Le monde célèbre lundi la Journée internationale Nelson-Mandela, afin de commémorer la contribution de cette figure de proue de la lutte anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du sud.
Cette journée, célébrée le 18 juillet de chaque année, correspond à la date d’anniversaire de Nelson Mandela. Elle a été proclamée en novembre 2009 sur une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies.
Cette résolution reconnaît la contribution que l’ex-président sud-africain a apportée à la lutte pour la démocratie et à la promotion d’une culture de paix et de liberté à l’échelle internationale.
Chaque année, la Journée internationale Nelson-Mandela rappelle au monde que chacun, à son niveau, peut agir et inspirer le changement autour de lui. Chacun a la possibilité et la responsabilité de changer le monde pour le rendre meilleur.
Ainsi, chaque citoyen du monde est appelé à consacrer symboliquement soixante-sept minutes de son temps à une œuvre au service de la collectivité, en mémoire des soixante-sept années que Mandela a vouées à sa lutte pour la justice sociale, l’égalité, la réconciliation et la diversité culturelle.
En décembre 2015, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé d’étendre la portée de la Journée internationale Nelson-Mandela afin de « promouvoir des conditions de détention humaines et sensibiliser l’opinion au fait que les détenus continuent de faire partie de la société, ainsi qu’à reconnaître l’importance particulière du travail social accompli par le personnel pénitentiaire ».
A travers une nouvelle résolution, elle a non seulement adopté l’ensemble minima des Nations unies pour le traitement des détenus sous sa forme révisée, mais a également approuvé sa dénomination « Règles Nelson-Mandela » pour rendre hommage à l’oeuvre accomplie par l’ancien président sud-africain qui, du fait de son combat mondial en faveur des droits de l’Homme, de l’égalité, de la démocratie et de la promotion d’une culture de paix, a passé 27 de sa vie en prison.
Nelson Rolihlahla Mandela (1918-2013) a fondé, au cours de ses premières années de militantisme, la Ligue des jeunes du Congrès national africain (ANC). En 1952, il commande la vaste campagne contre les lois injustes.
Après 27 ans de détention, Mandela a été libéré en février 1990 lorsque la pression nationale et internationale croissante a conduit les dirigeants d’alors à commencer à démanteler l’apartheid et à lever l’interdiction de l’ANC.
Dès qu’il a recouvré sa liberté, Mandela est retourné à l’activité politique et a dirigé l’ANC dans ses négociations pour mettre fin à l’apartheid et établir un nouveau gouvernement multiracial et s’est rendu à New York en juin de la même année, en tant que vice-président de l’ANC pour s’adresser au Comité spécial contre l’apartheid de l’AG de l’ONU.
Son travail inlassable a valu à Nelson Mandela le prix Nobel de la paix 1993, qu’il a partagé avec l’ancien président sud-africain Frederik de Klerk.
Un an plus tard, l’ANC a remporté les premières élections libres et multiraciales du pays avec une large majorité, et Mandela est devenu le premier président démocratiquement élu d’Afrique du sud.
En 1999, Mandela a décidé de se retirer de la vie politique, bien qu’il ait continué à défendre la paix, la justice sociale et les droits de l’Homme jusqu’à sa mort en décembre 2013.