1.- Ce papier, accessible à tous, est mis sous le boisseau par les médias « chauds » (actuellement dominés par un atlantisme militant extrêmement vigilant et sourcilleux) qui jouent le rôle de filtre et non -comme leur métier les y invite- de médiateurs « neutres ». Mais de cela je ne vous apprends rien.
Seulement 18% d’entre eux vont à l’étranger et encore, surtout au Canada au Mexique et dans les Caraïbes où « la croisière s’amuse ».
Il faut savoir que les congés payés à l’européenne ne concernent qu’une toute petite minorité. Avec un droit du travail qui n’a rien à voir avec ce qui se passe sur l’autre rive de l’Atlantique (avec les réserves ci-dessous).
Contrairement à ce que raconte France Inter à 13h aujourd’hui, la chute de l’espérance de vie aux Etats-Unis n’a que peu à voir avec la pandémie. C’est une chute chronique qui date de bien longtemps comme vous pouvez le lire dans les papiers que je vous joins plus bas.
3.- De leur côté, les Européens roulent la mécanique et font valoir auprès de leurs concitoyens et du reste du monde le merveilleux système de protection social qu’ils possèdent.
Ce système est désormais une fiction. Il est rogné de toute part et peu à peu le modèle européen (« rhénan », pour les intimes) est grignoté par le marché. Et là aussi l’inégalité à l’américaine traverse l’Atlantique.
Ainsi en est-il des indemnités de chômage, des pensions de retraite, de la couverture maladie, du logement ou des prestations sociales que l’extrême droite annonce vouloir réserver uniquement aux « souchistes » qui se font avoir comme au début des années 1920 en Italie et en Allemagne après 1933.
Les indices des prix (de l’INSEE) sont bricolés pour masquer les pertes de pouvoir d’achat : si on s’en tenait uniquement aux consommations courantes et régulières des masses populaires en Europe et, en l’occurrence en France, (alimentation, énergie, logement…) et qu’on laissait de côté les consommations ponctuelles (voiture, TV, frigo, smartphone…) qui permettent de réduire les taux d’augmentation des prix, on dépasserait les 12% d’inflation compilée par les instituts. Bien au-delà des 6% estimés par l’INSEE.
Encore heureux que les Etats européens aient décidé des « boucliers » financés par la dette pour prendre en charge les taux réels.
Et ils ne l’ont pas décidé pour faire plaisir. Ils ne veulent pas de révoltes populaires contre leur politique sous direction américaine en Ukraine.
Si les Européens ont aimé 2022, ils vont aimer l’amour immodéré que leurs gouvernements pilotés par Washington, leur réserve pour 2023, seulement pour faire la guerre à la Russie.
J’espère que vous avez bien saisi que de l’Ukraine, à moitié détruite, tout le monde s’en fiche.
Seule la chute du régime russe est visé.
« Quoi qu’il en coûte » dirait le Schtroumpf farceur qui se prend pour Jupiter et qui assure le spectacle à l’Elysée.
Et jusqu’au dernier européen s’il le fallait, ajoute Biden.
4.- Discrètement, la Chine file son petit bonhomme de chemin.
Les critiques occidentales fusent de tous côtés.
Les chiens aboient la caravane passe…
Un jour ou l’autre les Européens vont découvrir à quel point ils se sont faits avoir.
Mais cela n’est pas notre affaire.
Nous avons déjà fort à faire avec nos propres difficultés. En Afrique, en Amérique Latine et en Asie.
