Malgré l’importance qu’accordent les pouvoirs publics à la prise en charge de la frange sociale des trisomiques, soutenue par des textes d’application, il en demeure que cette prise en charge est loin d’être matérialisée sur le terrain, comme nous l’avons bien relevé de visu sur le terrain, lors d’une virée à l’association de wilaya d’insertion scolaire et professionnelle des trisomiques d’Oran ANIT.
Une association condamnée à la précarité et la bonne volonté de ses représentants face à l’indifférence des autorités locales.
A notre surprise, nous avons relevé que cette catégorie sociale ne figure pas sur la liste des scolarisés inscrits par la Direction de l’Education de la wilaya d’Oran et ne bénéficie pas à l’instar des autres catégories d’enfants scolarisés, des visites périodiques des services de la santé scolaire. Une attitude sélective opérée par certains responsables à l’opposé des recommandations et principes de l’Etat social.
Interrogés par Algérie 54, les responsables de cette association condamnée à la précarité, interpellent les autorités locales sur le dossier de la prise en charge réelle de cette catégorie en matière pédagogique, sachant que les indemnités et salaires accordés à l’actuel personnel désigné actuellement pour cette mission, est loin de refléter la nature complexe et humanitaire de la mission, sont à la charge de l’association .
Par ailleurs, il faut noter, que l’association en question abrite des locaux loin d’offrir les commodités nécessaires pour le meilleur enseignement pédagogique à cette frange sociale des trisomiques