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La France, le régime du Makhzen et les flux d’armes et de terroristes en lien avec le conflit ukrainien

Le continent africain sera très affecté  par les retombées du conflit ukrainien et dans ce cadre, que Washington accueille le Sommet Afrique-USA Prévu du 13 au 15 décembre encours; sur le continent africain. Il est clair que les USA tentent de mieux se positionner dans une zone objet de confrontations d’influence entre les anciennes puissance coloniales comme la France, le Royaume Uni et Israël les USA d’un côté et la Chine, la Russie, l’Inde, et la Turquie de l’autre côté.
C’est dans ce cadre, que la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna s’était rendue le 9 décembre en Côte d’Ivoire pour tenter de plaider la défense des intérêts de la France en déperdition dans la région et la hausse du sentiment anti-français chez les populations de la région du Sahel et  de l’Afrique de l’Ouest, dont les gouvernements pro-français avaient été renversés au Mali, le Burkina Faso et la Guinée. La cheffe du Quai d’Orsay , qui se rendra les 15 et 16 décembre à Rabat ,est allée voir son premier allié dans cette région à savoir le président Alassane Ouattara, que la France avait soutenu il y a quelques années pour prendre le pouvoir et destituer Laurent Gbagbo, et que ses 49 soldats sont détenus au Mali, accusés de mercenariat et de préparation d’un coup d’état contre le gouvernement malien de transition tombeur de l’ancien gouvernement pro-français.
Les révélations du militant panafricaniste Dodo
Dans une récente vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le youtubeur et militant africaniste ivoirien Dodo, souligne que la visite de Catherine Colonna en Côte d’Ivoire est liée aux renseignements obtenus par la DGSE française de la hausse du sentiment anti-français chez les ivoiriens, susceptible de renverser le régime d’Alassane Ouattara.
Dodo indique que la ministre française est venue à Abidjan soudoyer des journalistes pour promouvoir la propagande anti-russe.
Des armes transférées de l’Ukraine vers la Côte d’Ivoire
Dodo citant, une source militaire ivoirienne met l’accent sur un trafic d’armes qui se fait entre l’Ukraine et son pays, évoquant un cargo ukrainien qui fait des aller-retour entre l’Ukraine et la Côte d’Ivoire, faisant même des atterrissages dans des zones occupées par les groupes terroristes en vue de pérenniser l’insécurité et l’instabilité non seulement dans la région du Sahel mais aussi dans l’Afrique de l’Ouest.
Et ce n’est pas un hasard si le président nigérian Muhammadu Buhari ait évoqué, il y a quelques jours, des flux d’armes  occidentaux provenant du conflit ukrainien se glissent désormais dans la région du bassin du lac Tchad, cette région qui est une zone économiquement et socialement intégrée en Afrique de l’Ouest et du Centre à cheval sur le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Nigeria.

 « Il faut cependant préciser que malgré les succès enregistrés par les vaillantes troupes de la MNJTF et les différentes opérations nationales en cours dans la région, des menaces terroristes rôdent toujours dans la région, et malheureusement, la situation au Sahel et la guerre qui fait rage en Ukraine sont des sources majeures d’armes et de combattants qui renforcent les rangs des terroristes dans la région du lac Tchad », a déclaré le président nigérian, à l’occasion du 16ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), qui s’est tenu  à Abuja.au Nigéria.

« Ce mouvement illégal d’armes dans la région a intensifié la prolifération des armes légères et de petit calibre qui continue de menacer notre paix et notre sécurité collectives dans la région »,  ajoutait Muhammadu Buhari

Le soutien du Makhzen à l’Ukraine, matérialisé au Sahel

Dans un récent reportage, le site ukrainien 24tv , évoque le soutien du régime du Makhzen à Kiev, après une »pseudo » neutralité dans le conflit constatée à l’occasion du vote de l’assemblée générale de l’ONU. Le Maroc ne s’était pas abstenu, comme le prétendent certains, mais n’avait pas le droit de voter pour n’avoir pas pays ses acquittements vis à vis de l’organisation onusienne. Rabat soutenait le régime de Kiev dès le départ, et ce n’est pas un pur hasard si Washington ait sollicité le régime du Makhzen totalement à la solde du Mossad pour en fournir des chars T-72 aux troupes ukrainiennes. Des chars T-72 acquis  en grande quantité, auprès de  la Biélorussie entre 1999 et 2001.

Ces chars russes, extrêmement performants sur le terrain, se sont tout naturellement retrouvés entre les mains de l’armée ukrainienne. Le Maroc ne se contente pas de jouer le supplétif de l’Occident, dans le conflit ukrainien, mais poursuit son soutien aux groupes terroristes dans la région du Sahel, alliés des trafiquants de drogue qui profitent des largesses et facilités du Commandeur des croyants, en matière de liberté de circulation et des moyens de la propagandes des instruments du Makhzen au Maroc et aussi des privilèges des banques marocaines pour blanchir l’argent de la drogue et du terrorisme issu du paiement des rançons et du racket, en vue de le recycler dans la promotion immobilière , le tourisme et l’agriculture.

Le rôle de Rabat dans le soutien aux groupes terroristes, est bien illustré par son action pour la libération d’un otage allemand .

Jörg Lange, humanitaire allemand de 63 ans, était détenu comme otage au Sahel depuis plus de quatre ans. Sa libération a été rendue possible par l’intermédiaire du Maroc, selon la presse allemande. La presse allemande assure que le Maroc a joué un rôle clé dans les négociations avec les ravisseurs. Une action en violation des résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, interdisant le paiement des rançons aux groupes terroristes, sachant que cette résolution a été recommandée par l’Algérie pour priver les organisations terroristes des ressources de financement.

Un groupe terroriste tchadien se déplace d’Idleb vers l’Ukraine

Selon des sources syriennes citées par le média russe Sputnik, un groupe de terroristes tchadien, composé de 40 éléments, vient d’être acheminé vers l’Ukraine pour participer aux combats à côté de l’armée ukrainienne. Ce groupe, note le média russe, avait son quartier indépendant dans une région d’Idleb sous contrôle des groupes terroristes chinois, sous la houlette du « parti islamique Turkménistan ». La même source indique que ce convoi tchadien a été transporté le mois de novembre dernier, vers la Turquie en vue de rejoindre l’Ukraine. Cette opération a été sécurisée suite à un accord entre l’organisation terroriste du Front d’Al Nosra et le parti islamique Turkménistan. La même source souligne que des négociations sont en cours entre l’organisation terroriste » autorité de libération du Levant » , des combattants tchadiens, parmi d’autres combattants de d’autres nationalités en vue d’organiser une opération d’acheminement des combattants vers les zones de conflit en Ukraine. Les combattants désireux d’aller combattre en Ukraine, percevront 6000 dollars chacun, en plus de la sécurisation de leurs familles. La même source précise que 22 autres combattants tchadiens sont encore en Syrie dans les zones sous contrôle des organisations terroristes.

Quel rôle militaire pour l’UE au Niger

 A l’échec  des opérations Serval, Barkhane et Takuba, l’Union européenne envisage  de mettre sur pied « une mission de partenariat militaire » début 2023 avec le Niger, pour aider à renforcer les forces armées nigériennes à combattre les groupes terroristes,, a indiqué vendredi dernier un responsable européen.

Est- ce une nouvelle stratégie, pour contrecarrer les desseins africanistes?

Il est clair aujourd’hui que la présence militaire européenne dans la région du Sahel, au contraire, elle a maintenu le statut d’instabilité et d’insécurité dans la région. Les bouleversements politiques survenus au Mali, et Burkina Faso et la hausse du sentiment hostile de la population, ont révélé au grand jour que cette présence militaire étrangère était au service du pillage des richesses naturelles de ces pays dont la pauvreté de leurs peuples ne cesse d’augmenter.

 

 

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