Dans un entretien accordé à Algérie 54, le président de la Fondation Enrico Mattei, et président de l’Observatoire Enrico Mattei, en l’occurrence Ardo Curzi Mattei évoque les liens historiques algéro-italiens tissés par le martyr Enrico Mattei, ami de la révolution algérienne et les perspectives des relations stratégiques entre Alger et Rome, en particulier les relations énergétiques et les projets en commun, déjà mis en oeuvre.
Algérie 54:Plus de 60 ans après sa mort, Enrico Mattei est toujours dans le cœur des algériens. Il incarne cette amitié pérennisée entre deux peuples qui aspirent à la paix, le développement et la prospérité. Qu’en pensez-vous ?
Aroldo Curzi Mattei: L’indépendance algérienne représente une étape clé dans le processus de décolonisation, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est un mouvement entièrement populaire. Ensuite, parce qu’elle conduit à la création d’une république constitutionnelle et démocratique. La troisième raison concerne les accords d’Évian, qui ont vu la signature de l’indépendance entre la République française et les représentants de la lutte pour la libération, mais surtout, clarifie qui sera le Sahara. De l’Algérie. Il s’agit d’une étape fondamentale car elle consacre la souveraineté et l’indépendance économiques, des éléments clés pour le développement présent et future du pays et pour sa particularité dans le contexte nord-africain. Enrico Mattei avait soutenu la révolution et ses trois significations. Il était l’homme qui se battait aux côtés du peuple pour son droit à s’exprimer démocratiquement, y compris par la souveraineté et l’indépendance économiques. Non seulement en paroles, mais aussi en actes. Et il paie, non seulement pour l’Algérie, mais aussi pour sa propre croyance personnelle. Il est un martyr, aux côtés d’un peuple de martyrs. Où, disons-le, la question n’est pas religieuse, la question est éthique. Où il y a la capacité de distinguer le bien et le mal, le juste et le faux, la vertu et le vice, la justice et le crime. Revenir sur les pas du peuple algérien et du partisan italien signifie savoir pardonner sans oublier, savoir se souvenir sans regretter, savoir pleurer sans rancune, savoir aimer sans peur.
Algérie 54:Vous qui êtes Président de la Fondation Enrico Mattei, pensez-vous que nos deux pays respectifs ont beaucoup à gagner en essayant de développer ensemble le domaine des énergies du future (énergie renouvelable)? Et quel rôle votre fondation pourrait-elle jouer pour enrichir ce secteur stratégique ?
Aroldo Curzi Mattei: La réponse à la première partie de la question est un oui sans si ni mais. Je voudrais dire qu’il n’y a pas d’alternative, mais ce serait trivial. La vérité est que nous devons grandir ensemble dans l’intérêt mutuel, en reconnaissant le courage de l’Algérie face à la conversion énergétique. L’Algérie pourrait y perdre, mais, en réalité, avec la vision habituelle, elle sortira victorieuse précisément à cause de la capacité de collaborer, de la capacité de voir le grand intérêt commun à moyen et long terme sur son propre gain à court terme mais stérile.
En ce qui concerne la deuxième partie de la question, je peux dire que nous avons conclu et sommes en train de finaliser d’autres accords avec des entités publiques et privées. Nous avons réalisé un projet dans le secteur agroalimentaire.
La dernière visite de la présidente du Conseil Italien, Mme Giorgia Meloni, à Alger, a été marquée par la signature d’importants accords dans le secteur énergétique, impliquant le gaz, l’électricité et l’hydrogène vert. Pourriez-vous nous dire plus sur le sujet ?
J’ai l’honneur de soumettre à votre appréciation notre technologie unique au monde de plateforme offshore « Titan 200 » développé par la société Offshore Wind Power Systems of Texas (OWPST). Cette nouvelle technologie implique un système modulaire utilisant le Titan 200, une plateforme offshore en eau profonde capable de fournir de l’énergie, de l’eau potable et de la saumure enrichie à partir de ressources naturelles abondantes situées juste au large du littoral Algérien. Chaque plateforme offshore est munie d’une éolienne de 6 à 15 méga watts. Elle est dotée d’une centrale électrique de pointe qui fournit l’énergie nécessaire à la station de dessalement d’eau. Chaque station peut produire 113.562,35 m3 par jour. En s’engageant dans l’installation de ces plateformes OWPST dispose des capacités de satisfaire la totalité des besoins en eau du marché Algérien. Chaque plateforme fournit plusieurs sources de revenus identifiables : l’eau potable, l’hydrogène, la saumure, l’eau dé ionisée, les minerais et l’excédent de l’électricité fournie par les éoliennes pour alimenter le réseau national.
Le projet sera fourni clé en main et financé à 100% par OWPST contre une garantie . OWPST garantie à l’Etat Algérien le leadership mondial dans le développement de la technologie de l’Hydrogène. D’autant plus que l’Europe dans ses prévisions considère l’Afrique du Nord comme future source fiable de l’hydrogène. Ce qui ne manquera pas de constituer une rentrée de devises de plusieurs Milliards USD par an. Le processus breveté garantit la préservation de l’environnement notamment la vie aquatique.
Chaque plateforme fournit plusieurs sources de revenus identifiables :
1. Eau potable: pour les ménages, industrie et agriculture.
2. Hydrogène: approvisionnement en hydrogène des moyens de transport, y compris l’automobile, les autobus, les trains, les navires et bientôt l’aviation. Alimentation des centrales électriques.
3. Saumure: fournis des engrais et facilite l’exploitation des puits de pétrole et de gaz.
4. Eau dé ionisée: indispensable pour tout type d’industrie, surtout pharmaceutique.
5. Minerais: Magnésium, Zinc, Sodium, Lithium.
6. Energie électrique: Excédent de l’électricité des éoliennes pour alimenter le réseau nationale.
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- Autres avantages pour l’Algérie :
Offshore Wind Power Systems of Texas propose une joint-venture avec l’État Algérien. Cette joint-venture apporte les avantages suivants à l’Algérie :
1. Projet fourni clé en main par OWPST.
2. OWPST finance le projet à 100% contre une garantie de l’état Algérien.
3. Exportation de l’hydrogène, source de devise entre 3 et 5 Milliards USD / AN.
4. L’Algérie deviendra leader mondiale dans le développement de la technologie de l’Hydrogène.
5. Exploitation du système total fourni sur des bases contractuelles de 20 ans, formations incluses.
6. Développement des industries propre tel que le « Green Steel » dont le potentiel à l’export est une grande source de revenus en devises. - Conclusion:
Notre technologie peut apporter plusieurs solutions avec des avantages d’envergure pour l’Algerie :
-Reduction des couts de production de l’eau dessalée de l’ordre de (25% a 45 %) selon la localisation dans le monde .
-Élimination de l’empreinte carbone dans le domaine de la production d’eau dessalée .
-Préservation des fonds marins .
-Favorable à l’apaisement du stress hydrique à l’horizon 2030 en Algerie .
-L’Algerie deviendra leader mondial dans le développement de la technologie de l’hydrogène vert et répondra favorablement aux demandes du marché Européen en la matière.
-Développement des industries propre tel que le (GREEN STEEL) dont le potentiel à l’export une grande source de revenue en devises .
-Soulager le réseau de transport de l’électricité .
-Tous les produits de l’installation sont de COULEUR VERTE . (0 EMPREINTE CARBONE)
- Autres avantages pour l’Algérie :
Algérie 54: Que pouvez nous dire sur le plan Mattei pour l’Afrique dont a parlé Mme la présidente du conseil italien Giorgia Meloni ?
Aroldo Curzi Mattei: Le plan Mattei est certainement le résultat d’une grande vision et héritier d’une conscience entièrement italienne dans les relations entre les nations nées dans la période d’après-guerre de la vision d’Enrico Mattei. Notre pays y croit parce que notre gouvernement et nos grandes entreprises y croient. 70 ans plus tard, c’est le renouvellement des objectifs de mon oncle.
Du point de vue de la Fondazione SED Enrico Mattei, je peux dire que notre engagement est basé sur le déclin de la méthode Mattei qui est basée sur un modèle relationnel basé sur le principe de l’équité.
L’équité dans les relations entre les individus, entre les individus et les institutions, entre les institutions et entre les nations.
L’équité n’est pas abstraite, mais ancrée dans le respect des rôles et des ressources, dans la reconnaissance des droits de tous ceux qui participent à l’action économique, sociale et politique.
Un respect qui se traduit par des accords qui visent le bien de la Communauté, capables de redistribuer les honneurs et les fardeaux.
Une communauté d’êtres humains et de peuples, qui est le cœur battant de la croissance. Le cœur du modèle.
Une croissance (sociale et économique) qui ne peut se faire que par le travail comme facteur essentiel de la dignité individuelle et collective.
Un travail qui doit reposer sur deux éléments décisifs : les affaires et l’énergie.
Sans surprise, à l’occasion du soixantième anniversaire de la mort d’Enrico Mattei, une conférence intitulée : Il n’y a pas de communauté sans travail. Il n’y a pas de travail sans entreprise. Il n’y a pas d’entreprise sans énergie.
Et il est basé sur une phrase qui, prononcée dans une position extrêmement désavantagée et dans une situation qui n’est rien de moins que complexe, résume la pensée d’Enrico Mattei:
« L’ingéniosité, c’est voir des possibilités là où les autres ne les voient pas ».
La phrase est simple, mais elle n’a pas été prononcée pour l’effet et contient deux termes extrêmement significatifs.
Mattei ne parle pas d’un modèle individuel, d’un homme d’ingéniosité, il parle d’ingéniosité. Pas un individu doué, mais un modèle d’approche, partageable.
Il ne parle pas d’idées à avoir, mais de possibilités de voir, de comprendre, là où d’autres approches, d’autres visions ne verraient pas.
Pour décliner la méthode Mattei aujourd’hui, il faut donc se poser deux questions :
Quel serait l’objectif d’Enrico Mattei aujourd’hui face à ce scénario Géopolitique, Géo-économique, Géo-sociale et Géo-environnementale ?
De même. Assurer un développement équitable. Où l’équité concerne non seulement tout le monde, mais aussi l’environnement dans lequel les gens vivent. Faire face au défi du millénaire, en croyant au potentiel humain en tant que ressource et au principe de l’équité dans les relations,
Qu’est-ce que l’ingéniosité ? Ce n’est pas tant le problème de la définition : « faculté de l’esprit d’avoir l’intuition, de pénétrer et de juger les choses avec promptitude et perspicacité ; capacité inventive appliquée à la fois à la création d’œuvres d’art et à l’exécution de travaux manuels, et à trouver les moyens, voies et moyens de résoudre des problèmes, d’éliminer les difficultés qui entravent le succès d’un travail ou d’une entreprise ». C’est le problème que l’ingéniosité, bien sûr, n’existe pas dans l’abstrait.
Pour que l’ingéniosité serve de modèle d’approche, elle doit s’incarner dans un groupe de travail de jeunes, libres de préjugés, de mauvaises habitudes. Issus de différents parcours pédagogiques – humanistes, scientifiques, techniques, visuels et administratifs – ils constituent l’ingéniosité en action – ils sont l’intelligence collective. L’Italie, mais aussi la nation la plus pauvre du monde, a un immense héritage : sa jeunesse. Et ces jeunes, même dans la partie la plus reculée de la terre, ont accès à la plus grande bibliothèque à laquelle l’humanité n’ait jamais eu accès. Et dans cette bibliothèque, vous pouvez voir les possibilités qui existent.
Sur le plan opérationnel, nous avons créé le comité d’experts de la Fondation SED Enrico Mattei, composé d’experts nationaux et internationaux du monde de l’académie, de l’industrie et du troisième secteur.
Les thèmes sur lesquels nous travaillons sont les suivants :
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- Énergie
- Agrotecnologie
- Santé numérique
- Désinfection
- Filtration
- Le développement de notre stratégie s’articule autour des concepts suivants :
- 5zero.org Le paradigme 5Zero
est né et s’est développé au Japon en tant que Société 5.0 et en Europe en tant qu’Industrie 5.0. L’éducation 5.0 et l’entreprise 5.0 émergent également. Qu’est-ce que ces domaines ont en commun sous l’acronyme 5Zero? Il s’agit du rôle de la technologie, de l’utilisation de la technologie, de la numérisation en tant que fonctionnelle pour le développement de l’homme, comprise comme individu, collectif, nation, race humaine dans ses sphères sociales, intellectuelles, opérationnelles et émotionnelles.
Il s’agit de construire un âge 5Zéro dans lequel la croissance de chaque individu est une priorité et en harmonie avec l’environnement dans ses sphères de nature, de ressources et d’énergie.Le paradigme 5Zero identifie l’ère dans laquelle les individus, les entités publiques et les entreprises (entreprises publiques et privées) doivent contribuer ensemble à la réalisation des 17 ODD dans 2030.La raison est simple: s’ils ne sont pas abordés ensemble, les problèmes fondamentaux ne peuvent pas être résolus, s’ils ne sont pas résolus [ou si un chemin sûr n’est pas emprunté pour les résoudre] les conséquences seront graves pour tout le monde (individus et communautés) et cela implique les individus et les communauté au sens le plus large.
2035.center
Pour comprendre les stratégies européennes, il faut partir de la question de 2035. Et nous commençons à nous demander si la réduction des émissions de CO2, produites par les machines, les véhicules de travail légers, les camions et les autocars, peut réellement se faire par l’obligation d’utiliser des moteurs électriques pour les transports publics et privés. Demandez-vous vraiment si la nouvelle production d’énergie verte peut garantir les besoins en électricité pour le transport. Demandez-vous si, vraiment, nous ne risquons pas de déplacer la production de CO2 en amont. Demandez-nous comment nous avons l’intention de traiter la conversion de la consommation domestique et industrielle à l’utilisation d’énergie verte. Se demander s’il est juste et commode, du point de vue de la stratégie industrielle, d’abandonner l’évolution du moteur à hydrogène endothermique. Demandez-vous si, en même temps, il est juste et pratique de dépendre de la production de moteurs électriques pour le transport. Demandez-vous s’il est juste et pratique de tremper la voiture induite par l’industrie avec un moteur endothermique. Demandez-vous si, en même temps, il est juste et pratique de dépendre de la production de batteries pour voitures à moteur électrique. Et ainsi de suite. Sur le site 2035.center, l’un des groupes de travail de la Fondation SED Enrico Mattei, nous avons commencé à étudier comment nous sommes arrivés au 14 février 2023, jour où la Commission et le Parlement européen, en première lecture, ont voté le règlement « qui a approuvé les nouveaux objectifs de réduction des émissions de CO2 pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers neufs, fait partie du forfait « Fit for 55 ». Cette histoire est née il y a vingt ans (pour un compte rendu détaillé, nous vous suggérons de lire la section https://www.2035.center/2004-2/) avec une action voulue par le secrétaire général de l’ONU de l’époque, Kofi Annan.
En un mot, tout commence par le document « Who Cares Wins » – (Connecting Financial Markets to a Changing World – Recommendations by the financial industry to better integrate environmental, social and governance issues in analysis, asset management and securities brokering. Par le Pacte mondial des Nations Unies et le Département fédéral suisse des affaires étrangères).
« Ce rapport est le résultat d’une initiative conjointe d’institutions financières invitées par le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, à élaborer des lignes directrices et des recommandations sur la manière de mieux intégrer les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise dans les services de gestion de patrimoine et d’intermédiation financière. » C’était donc résumé. Les émissions ESG ont donc une date de début précise avec le nom et le prénom des auteurs. Cependant, il faudra vingt ans pour disposer des normes (différentes) permettant d’évaluer les questions ESG pour les entreprises (pour plus d’informations, nous vous suggérons le site Web 2035.center/2023-2). L’une des recherches citées par le document « Who Cares Wins » est une étude intitulée « CHANGING DRIVERS The Impact of Climate Change on Competitiveness and Value Creation in the Automotive Industry ». Mis en œuvre en 2003 par Sustainable Asset Management et le World Resources Institute, son objectif était « d’aider les investisseurs à prendre des décisions plus éclairées sur les actions des constructeurs automobiles à la lumière des nouvelles « contraintes carbone » – des mesures politiques conçues pour atténuer le changement climatique en limitant les émissions de dioxyde de carbone (CO2) et d’autres gaz à effet de serre ». Évidemment, et nous pourrions aussi le dire à juste titre, l’industrie automobile était un garde-corps spécial. Exactement vingt ans plus tard, le changement radical de Europa.Ma cette loi est aussi le résultat d’un parcours et suit une logique politique : on retrouve dans le paquet Fit for 55 « une série de propositions visant à revoir et à mettre à jour la législation de l’UE et à mettre en œuvre de nouvelles initiatives afin de s’assurer que les politiques de l’UE sont conformes aux objectifs climatiques convenus par le Conseil et le Parlement européen ». Et Fit for 55 est une initiative du Green Deal européen, fils, à son tour, de la Commission européenne.Quels sont les éléments qui ont activé et guidé cette voie qui passera de l’étape 2035 à 2050 ? Nous voulons les identifier clairement non pas parce que nous sommes intéressés par les réflexions après coup sur le pourquoi et le comment de certains choix, mais parce qu’il est de notre droit et de notre devoir de voir les données et les modèles construits sur ces données, et de comprendre la logique des choix. Il s’agit du présent et de l’avenir de chacun d’entre nous. Nous attendons des explications exhaustives et non des slogans, aussi acceptables soient-ils : réduire les émissions de CO2, par exemple.
Comme l’a déclaré W. Edwards Deming : « En Dieu, nous avons confiance. Tous les autres doivent apporter des données ».
Et pour être absolument clair et transparent, nous ne sommes pas intéressés par les données sur la consommation, la production, etc.; nous nous intéressons aux modèles sur la base desquels les choix ont été faits. Des modèles qui doivent clarifier les stratégies politico-industrielles et prédire les conséquences climatiques, industrielles, sociales et géopolitiques. Inversement, nous le ferons, tous ensemble. -
- Idrogeno.center
est l’un des groupes de travail de l’Observatoire de la Fondation SED (Développement Economique Social) Enrico Mattei.
Son objectif d’analyse est de comprendre le monde de l’hydrogène dans le cadre de la stratégie énergétique de la Communauté européenne.
Il s’agit en effet de cadrer les objectifs, les usages et les technologies qui la concernent pour suivre les voies indiquées par la Communauté européenne à travers les actions entreprises, les lois promulguées et les sources de financement disponibles. En particulier, il est nécessaire de placer la table dans le contexte des travaux de la Commission européenne qui, pour la période 2019-2024, a identifié le pacte vert pour l’Europe parmi ses priorités.
Le pacte vert pour l’Europe, quant à lui, travaille sur le thème de l’énergie pour « une transition énergétique propre et efficace ». Et, parmi les actions du pacte vert pour l’énergie et le pacte vert, nous trouvons la stratégie sur l’hydrogène, qui nous amène au cœur de la stratégie énergétique la plus complète de l’UE et qui rappelle la stratégie de l’UE sur l’hydrogène et le REPowerEU.
Sur le plan opérationnel, enfin, nous avons l’évocation de la Silicon Valley dans le projet appelé Hydrogen Valley qui représente un chemin concret non seulement européen mais mondial. L’objectif opérationnel d’Idrogeno.center est de rassembler les lauréats des appels italiens de la Hydrogen Valley, en particulier, et les acteurs de l’hydrogène en Italie, en général, autour de la table de travail pour donner vie à la Hydrogen Valley italienne.
L’objectif est d’unir les forces pour:> créer un système de distribution intégré> créer un réseau pour accéder aux projets de recherche européens et les exploiter industriellement> accéder aux financements européens, directement et indirectement, développer les activités commencées et futures> s’inscrire dans le champ d’action plus large de la mobilité durable.
- 5zero.org Le paradigme 5Zero
- Entretien réalisé par M.Mehdi
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