« La première chose que veut le Parti Populaire, c’est de rétablir notre position en Afrique du Nord », reconnaît dans une conversation avec le journal espagnol El Independiente ,Esteban González Pons , secrétaire général adjoint aux affaires institutionnelles et internationales du PP et du MEP depuis 2014.
« L’Espagne a toujours avait une relation très particulière et privilégiée avec le Maroc, mais cela n’a jamais posé de problème avec l’Algérie. Et en ce moment, nous devons retrouver une position en Afrique du Nord qui nous permette de jouer le rôle que nous jouons traditionnellement », allègue-t-il.
Et d’ajouter « Nous nous sommes alignés sur le Maroc, nous nous sommes mis au milieu du conflit et l’Algérie s’est fâchée. C’était prévisible »
« José Manuel Albares a été un grand ministre des Affaires étrangères du Maroc », glisse González Pons. Pour sa par le chef du PP , Alberto Nunez Feijoo promet de renouer les relations avec l’Algérie si son parti sort victorieux des législatives du 23 juillet prochain, sachant qu’après une année de paralysie, le préjudice financier espagnol se traduit par plus de 1 000 millions d’euros de pertes pour les entreprises espagnoles.