Les algériens ont dépensé la coquette somme de 15;7 millions de dollars pour l’obtention de visas Schengen en 2022, avec en prime un taux de refus de 46%, les classant en tête des ressortissants les plus lésés des demandeurs de visas pour cet espace européen.
En dépit de la polémique suscitée par les supplétifs de l’Etat profond français et des nostalgiques de l’Algérie française autour de l’abrogation des accords de 1968, au sujet de l’immigration, 46% de demandeurs algériens de visas Schengen sur environ de 392.000 candidats, ont vu leurs demandes rejetées, et leur argent aller dans les caisses des pays de l’espace Schengen, en particulier celles de la France et de l’Espagne.
Selon une récente étude du site Schengen Visa Info, les démarches pour obtenir un visa Schengen impliquent des dépenses qui pèsent lourds dans certains pays africains.
L’Algérie fait particulièrement fort, ses ressortissants ayant dépensé plus de 15,7 millions de dollars pour obtenir le précieux sésame en 2022. Une coquette somme, d’autant que le taux de refus avoisine les 46%, sur environ de 392.000 candidats.
Le Maroc n’est pas loin, avec 10 millions de dollars dépensés en 2022. Les candidats sont cependant plus avantagés, avec un taux de refus tournant autour des 28%. Derrière ces deux mastodontes, les dépenses chutent drastiquement. La Tunisie est sur la troisième marche du podium, mais ses citoyens dépensent moins d’un demi-million de dollars (430.000) pour acquérir un visa Schengen. Certains pays européens délivrent plus facilement des visas Schengen que d’autres. À ce petit jeu, la France et l’Espagne, sont sans pitié, révèle la même source.