L’un des deux puissants patrons des services de renseignements marocains le DGSN marocain Abdellatif Hammouchi, a rencontré ce jeudi et vendredi matin 14 et 15 décembre, le patron de la DGSI française Nicolas Lerner, deux jours après avoir rencontré ce mardi 12 décembre le directeur général de la police nationale française, Frédéric Veaux.

Selon les médias inféodés au régime du Makhzen, les deux responsables français du renseignement sont venus à Rabat discuter du renforcement et de la coordination des efforts en matière de renseignement et d’opérations conjointes, dans le cadre des tentatives du réchauffement des relations entre les deux pays, menées tambour battant par des personnalités françaises influentes dans l’Establishment français. Dans le même cadre, il faut noter que les deux parties ont convenu de préparer prochainement une visite similaire d’Abdelataif El Hammouchi en France, sachant que ce dernier avait échappé de justesse il y a quelques années à l’arrestation dans la foulée de la plainte déposée par le boxeur marocain Zakaria Moumni, l’accusant de torture.
Pour ce qui est de la rencontre réunissant les deux patrons de la DST marocaine et la DGSI française, il est clair que l’Algérie et le Sahel étaient au menu. L’Etat profond français avait déjà utilisé les services du Markhzen et leurs médias dans l’affaire des jet-skieurs franco-marocains ayant violé les eaux territoriales algériennes, montant une histoire ubuesque de toute pièce pour dénigrer l’Algérie et ses institutions. Les deux parties coordonnent aussi leurs actions dans la région du Sahel pour maintenir l’influence de la France dans cette région subsaharienne. D’ailleurs, Paris a eu tout le temps recours à des entreprises marocaines pour assoir son OPA sur les richesses et économies des pays du Sahel et de l’Ouest de l’Afrique.
Une ancienne journaliste, nommée ambassadrice du Makhzen à Paris
Pour faire face au froid qui a marqué les rapports de la France avec le Maroc, durant les derniers mois, le régime du Makhzen a usé de toutes ses forces en matière de lobbying pour reprendre l’initiative et barrer la route à tout réchauffement des relations entre la France et la l’Algérie, surtout après la visite d’Emmanuel Macron en Algérie en août dernier.

Ainsi, en plus des figures de l’Etat profond français qui avaient visité la royauté et qui ont porté leur soutien au régime du Makhzen, comme les Jean-Luc Mélenchon (gauche française), Eric Ciotti et Rachida Dati ( les républicains, droite française), ainsi que l’extrême droite française menée par Marine Le Pen, le régime du Makhzen a nommé la journaliste franco-marocaine, Samira Sitaïl,(épouse du représentant du Maroc à l’UNESCO dirigée par la franco-israélo-marocaine Audrey Azoulay, fille du super Conseiller du monarque André Azoulay) Ambassadrice du Maroc en France, en vue de plaider la cause marocaine auprès des médias hexagonaux, monnayant des privilèges et visites au royaume du haschich et de la pédophilie. Lire:Rapprochement algéro-français: Autopsie d’un complot.
Le criminel de guerre Sarkozy, en campagne promotionnelle pour l’occupation du Sahara occidental

Profitant de sa présence au Maroc, pour la promotion de son dernier livre, “le temps des combats” l’ancien président français entache de sang libyen dont celui du leader libyen Mouammar El Gueddafi, Nicolas Sarkozy n’a pas caché son soutien au régime du Makhzen dans son occupation illégale des territoires sahraouis. Faisant allusion aux dernières décisions d’apaisement, comme celle liée à la levée des restrictions en matière d’octroi de visas, pour les marocains ,Nicolas Sarkozy a assuré que le président Emmanuel Macron «porte un réel attachement pour le Maroc».
Le Marocgate et le Prix Sakharov
Dans une récente livraison, le média Politico, revient sur le Marocgate et les manoeuvres du régime du Makhzen, pour priver les personnalités hostiles à la politique du commandeur des croyants, des prix comme le Prix Sakharov, décerné par le parlement de l’Union européenne. Selon des documents consultés par Politico, la militante sahraouies droits de l’homme Soltana Kheya, avait fait l’objet de manoeuvres et de lobbyings de la DGED makhzenienne dirigée par Yassine Mansouri avec l’aide d’eurodéputés corrompus déjà cités dans le scandale de corruption qui a éclaboussé l’institution euriopéenne, la privant de ce prestigieux prix, celui appelé Prix Zakharov

Selon Politico; Si le prix Sakharov avait été attribué à la militante sahraouie, cela aurait constitué une terrible humiliation pour les « diplomates » et les barbouzes marocains, qui dépensent chaque année des millions d’euros pour soudoyer et corrompre des politiques et personnalités publiques européennes de l’économie, la culture, les médias, le sport et la société civile .