Moins de 24 heures du retrait des derniers soldats français prévu pour ce vendredi 22 décembre, la France a annoncé ce jeudi 21 décembre la fermeture de son ambassade à Niamey, couronnant un profond divorce entre les deux pays.
Cette mesure, extrêmement rare, intervient alors que Niamey avait annoncé le 12 décembre, le départ de tous les soldats français déployés au Niger dans le cadre de ce qu’a été appelé durant une décennie la lutte contre les groupes terroristes au Sahel.
Par ailleurs, il faut noter que l’organisation internationale de la Francophonie (OIF) a annoncé ce mercredi 20 décembre la suspension du Niger, dans la foulée du conseil
permanent de l’organisation, réuni mardi en session extraordinaire par visioconférence, “a prononcé la suspension de la République du Niger” avec effet immédiat, à l’exception des programmes “bénéficiant directement aux populations civiles, et ceux concourant au rétablissement de la démocratie”, selon un communiqué envoyé mercredi à l’AFP.
L’OIF a également appelé à la “libération immédiate et sans conditions du président Mohamed Bazoum” et de sa famille.
Dans le même cadre, le président béninois Patrice Talon a indiqué ce jeudi 21 décembre que son pays souhaite rétablir rapidement ses relations avec son voisin nigérien, après un froid datant du jour du renversement de l’ancien président nigérien Mohamed Bazoum.
Pour le président béninois, il y a un temps pour les condamnations, un temps pour les revendications, et un temps pour l’évaluation et l’observation.
Pour rappel, le premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine, a donné le coup d’envoi le 1er novembre dernier à la mise en service d’un oléoduc géant de 2000 KM, devant acheminer du brut des gisements pétrole du sud-est du pays jusqu’au Bénin. Les frontières entre le Niger et le Bénin sont fermées à la suite des lourdes sanctions régionales imposées après le coup d’Etat par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO.
Pour le président béninois, il y a un temps pour les condamnations, un temps pour les revendications, et un temps pour l’évaluation et l’observation.
Pour rappel, le premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine, a donné le coup d’envoi le 1er novembre dernier à la mise en service d’un oléoduc géant de 2000 KM, devant acheminer du brut des gisements pétrole du sud-est du pays jusqu’au Bénin. Les frontières entre le Niger et le Bénin sont fermées à la suite des lourdes sanctions régionales imposées après le coup d’Etat par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest CEDEAO.